Famille défenestrée à Montreux : pourquoi une des jumelles ne pouvait plus exercer la médecine
Quatre membres d'une même famille sont morts, le 24 mars dernier, en chutant du balcon de leur appartement de Montreux, Suisse. Parmi les victimes se trouvent deux sœurs jumelles qui exerçaient toutes les deux dans le domaine médical.
Le mystère plane toujours autour du drame Montreux. Le 24 mars dernier, cinq ressortissants français d'une même famille sont tombés du 7e étage de leur immeuble, situé dans un quartier huppé de cette commune suisse bordant les rives du lac Léman. La piste d'une dérive complotiste survivaliste menant à un suicide collectif est envisagée par les gendarmes du canton de Vaud. Mais les circonstances de cette affaire sont encore très troubles.
Sur les cinq personnes retrouvées au pied de la résidence chic, une seule a survécu. Il s'agit du fils du couple décédé, un adolescent de 15 ans, toujours hospitalisé dans un état "très grave", rapporte plusieurs médias dont BFM TV. Le père âgé de 40 ans, sa femme de 41 ans, sa sœur jumelle et leur fille de 8 ans ont perdu la vie. Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si les cinq personnes ont sauté dans le vide délibérément ou si un membre de la famille les a contraintes à se donner la mort.
L'une des sœurs jumelles ne pouvait plus exercer la médecine
Alors les enquêteurs s'intéressent au parcours des différents membres de cette famille, le Journal du Dimanche (JDD) a fait des révélations sur le profil de la mère et de sa sœur jumelle. Elles étaient les petites-filles d'un célèbre poète algérien, Mouloud Feraoun, assassiné à Alger le 15 mars 1962 l'OAS, l'Organisation de l'armée secrète.
Les deux sœurs jumelles exerçaient dans le domaine médical. La tante maternelle était une brillante ophtalmologue, formée à l'Ecole normale supérieure (ENS), qui travaillait dans une clinique de la région, selon les informations du JDD. Quant à la mère de famille, elle était dentiste. Elle avait ouvert un cabinet dentaire en 2008 à Vernon, dans l'Eure, avant de s'installer en Suisse avec son mari en 2014, retrace La Tribune de Genève. Alors qu'elle travaillait dans un cabinet d'orthodontie à Bulle, dans le canton de Fribourg, le Service de la santé publique fribourgeois lui avait retiré son autorisation d'exercer pour « raisons administratives » en janvier 2015.
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