Famille défenestrée à Montreux : l'effroyable cliché qui ébranle les conclusions des enquêteurs
Le journal suisse Le Matin a pu visualiser les photos du drame de Montreux, où cinq membres d'une famille ont sauté du 7ème étage. Le quotidien relate l'horreur et interroge.
C'est un drame familial qui a fait beaucoup de bruit. Jeudi 24 mars, les cinq membres d'une famille française ont sauté du balcon de leur immeuble à Montreux, en Suisse. Un père de famille, son épouse et sa soeur jumelle, leur fils de 15 ans et leur fille de 8 ans. Une chute du 7ème étage racontée par le journal local Le Matin, qui paraît jeudi 31 mars un article dans lequel il raconte avoir pu visualiser la photo du drame : "Cette photo, vous ne la verrez pas. Elle fixe à jamais les cinq corps qui gisent sur le bitume, les premiers urgentistes, médecins, ambulanciers, policiers, avant que les tentes blanches que nous savons ne soient dressées. 25 mètres de chute libre. Mieux une image que mille mots, certes."
Le journal suisse rapporte que l'adolescent de 15 ans était torse nu et portait seulement un bas de pyjama. Le palmier aurait amorti sa chute. La mère et sa soeur jumelle gisaient près de là, l'une d'entre elle portant une djellaba noire. La petite fille de 8 ans a elle chuté plus bas sur la route qui descend au Casino de Montreux. Le père de famille se trouve à proximité, vêtu d'une chemise claire et d'un pantalon noir.
Ils auraient sauté les uns après les autres
Le Matin rapporte qu'après les premières conclusions de l'enquête, le ministère public et les forces de l'ordre a indiqué que les données "laissent supposer que toutes les victimes ont sauté du balcon les unes après les autres jeudi 24 mars peu avant 7h dans un intervalle de 5 minutes".
Mais que s'est-il réellement passé ? S'agit-il d'un suicide collectif ou les membres de cette famille ont-ils été jetés ou poussés par-dessus le balcon ? "Pas de trace de lutte. Aucune forme de contrainte. Pas d'intervention d'un tiers. Pas le moindre bruit ou cri en provenance de l'appartement ou du balcon", indique le rapport de la police cantonale. Ce qui soulève la question de savoir si les enfants dormaient au moment des faits - pour rappel, le garçon était en bas de pyjama. Le père, 40 ans, se serait élancé en dernier dans le vide.
Le Centre Universitaire Romand de Médecine Légale (CURML) a procédé aux autopsies. L'objectif ? Déterminer si une ou plusieurs des victimes auraient été droguées, étaient sous médication ou sous substances. Aujourd'hui, le seul espoir est la parole du garçon de 15 ans, seul survivant du drame.
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