Elizabeth II : panique en Jamaïque ? Ce revers cuisant qui menace la reine
Juste après avoir célébré son jubilé de platine, Elizabeth II a appris une mauvaise nouvelle. Malgré la visite du prince William et de Kate Middleton, la Jamaïque rêve d'indépendance.
La puissance d'Elizabeth II aux Caraïbes va peut-être diminuer considérablement... Et la reine s'apprête à essuyer un revers cuisant qui risque de l'attrister particulièrement : le départ de l'un des pays de Commonwealth. Depuis son couronnement, quand elle avait 21 ans, Sa Majesté est particulièrement attachée à cette organisation internationale qui regroupe 54 pays. Parmi eux, quinze la reconnaissent comme cheffe d'Etat et la Jamaïque devrait quitter ce groupe. C'est en effet ce qu'a laissé entendre Marlene Malahoo Forte QC qui dirige le ministère des Affaires juridiques et constitutionnelles du pays. Au parlement de Kingston, elle a affirmé que le processus serait achevé avant les prochaines élections en 2025. Cette séparation comprendra plusieurs étapes, dont un vote à la Chambre et Sénat du parlement jamaïcain et un référendum populaire.
"L'objectif est de produire en fin de compte une nouvelle Constitution de la Jamaïque, promulguée par le Parlement de la Jamaïque, pour, entre autres, établir la République de la Jamaïque en tant que république parlementaire, remplaçant la monarchie constitutionnelle et affirmant notre autodétermination, a-t-elle affirmé. Je suis heureux d'informer cette honorable Chambre que le travail pour atteindre cet objectif, tout en se faisant par étapes, a officiellement commencé." Cette décision radicale de devenir une république est intervenue après la tournée royale exceptionnelle du prince William et de Kate Middleton dans les Caraïbes. Il y a quelques semaines, les Cambridge se sont rendus de l'autre côté de l'Atlantique pour accomplir une mission donnée par Elizabeth II et tenter d'empêcher d'autres pays de suivre les pas de la Barbade.
Le prince William : son discours inédit n'a pas changé la donne
Durant leur voyage, les Cambridge ont été chahuté à plusieurs reprises. Face au prince William et à Kate Middleton, le Premier ministre jamaïquain n'avait pas manqué d'évoquer la future indépendance de son île. "Il y a des problèmes ici qui, comme vous le savez, ne sont pas résolus, mais votre présence nous donne l'occasion de placer ces problèmes dans leur contexte, d'être au premier plan et d'être traités du mieux que nous pouvons", a-t-il expliqué aux Cambridge lors de leur rencontre. Et le futur roi d'Angleterre avait alors fait un discours très attendu et inédit. "Je suis tout à fait d'accord avec mon père, le prince de Galles, qui a déclaré à la Barbade l'année dernière que l'effroyable atrocité de l'esclavage entache à jamais notre histoire, a commencé le prince William. Je veux exprimer ma profonde tristesse. L'esclavage était odieux. Et cela n'aurait jamais dû arriver."