DIRECT. Procès du 13-Novembre : au septième jour d'audience, la cour d'assises spéciale va diffuser des images des attaques
Ce qu'il faut savoir
Au septième jour du procès des attentats du 13 novembre 2015, la cour d'assises spéciale continue de retracer le déroulement des attaques. Des images des attentats à Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, seront diffusées dans la salle d'audience, jeudi 16 septembre. Suivez notre direct.
Des vidéos du Stade de France et des terrasses. Des "vidéos sans le son" des kamikazes se faisant exploser devant le Stade de France seront projetées, ainsi que des "vidéos et des photographies panoramiques, assez éloignées" des terrasses de bistrots, le Carillon, Le Petit Cambodge et La Bonne Bière, a annoncé le président de la cour, Jean-Louis Périès.
Un enregistrement audio du Bataclan. Vendredi, lors de la journée consacrée aux constatations réalisées au Bataclan, un document sonore de "30 secondes" sera également diffusé, a déclaré le président de la cour. Ce ne sera que "le tout début, 30 secondes simplement" de cet enregistrement d'un dictaphone resté allumé et qui a capté l'intégralité de l'attaque. "On entend la musique et le début des tirs", a-t-il détaillé.
Un moment redouté. La diffusion d'images et de son des attentats à l'audience s'annonce difficile pour les parties civiles. Le président de la cour a prévenu en amont de la présentation de ces documents afin qu'elles puissent prendre leurs "dispositions". Près de 1 765 parties civiles s'étaient constituées avant le début du procès, 466 autres l'ont fait depuis l'ouverture des débats.
La froide explication de Salah Abdeslam. La parole a été donnée brièvement aux 14 accusés présents au procès, mercredi, pour qu'ils fassent une brève déclaration sur les faits qui leur sont reprochés. Le seul membre des commandos du 13-Novembre encore en vie a expliqué avoir "visé la France" parce que des "avions français ont bombardé l'Etat islamique, les hommes, les femmes, les enfants". "On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n'y avait rien de personnel", a encore déclaré le principal accusé.