Delphine Jubillar : cette piste que l'avocat de son mari est réticent à évoquer

Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats de Cédric Jubillar, s'est confié dans les colonnes du Parisien ce mardi 7 juin.  Il a notamment mentionné une piste qu'il ne préfère pas évoquer dans cette affaire.  Delphine Jubillar est introuvable depuis décembre 2020. La jeune femme a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, sans laisser de traces. Malgré des battues, de nombreuses recherches et une enquête qui se poursuit, aucun élément n'a permis de découvrir ce qui a pu lui arriver. Le principal suspect est Cédric Jubillar, son époux, qui a été mis en examen en juin 2021 et est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis. Me Alexandre Martin, l'un des trois avocats qui le représente, s'est confié dans les colonnes du Parisien ce mardi 7 juin. L'occasion pour lui de faire de nombreuses confidences et notamment concernant une piste qu'il est très récent à évoquer. Il s'agit de celle concernant la femme de l'amant de Delphine Jubillar. Alors que la justice continue de penser qu'elle n'a aucune implication dans cette disparition, Alexandre Martin assure avoir "formulé des demandes d'actes et nous avons émis plusieurs hypothèses". Toutefois, l'avocat préfère "ne pas s'étendre là-dessus" et laisser la justice faire son travail. Entendu par les enquteurs, la femme en question n'avait apporté aucun élément de réponse permettant de découvrir ce qui a pu arriver à Delphine Jubillar. Depuis le début de cette affaire, Cédric Jubillar ne cesse de clamer son innocence. Le père de famille a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" en juin 2021 et il est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis. Ce jeudi, un juge des libertés et de la détention va examiner la question de la prolongation du mandat de dépôt criminel de Cédric Jubillar, qui arrive à échéance. L'occasion pour Alexandre Martin de reformuler une demande de remise en liberté pour son client. "Nous allons solliciter la remise en liberté de Cédric Jubillar sous contrôle judiciaire hors du département du Tarn", a-t-il d'abord expliqué avant d'ajouter :  "Nous disposons d'une attestation d'hébergement en ce sens. L'autre solution, c'est l'assignation à résidence sous bracelet électronique". Pour l'avocat, cette solution n'aurait pas "beaucoup de sens puisque Cédric Jubillar clame son innocence et toute tentative de fuite serait un aveu implicite de culpabilité", poursuit-il. Alors que le père de famille souhaiterait retrouver sa liberté, cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Cédric Jubillar : quel élément étrange son avocat a-t-il mis en avant ? Pour Alexandre Martin, si de nombreux éléments ont beaucoup fait parler d'eux au fil des mois, il y en a un qui a été mis de côté. "J'observe simplement qu'il existe un élément technique dont tout semble se moquer mais qui pose une difficulté", a-t-il d'abord affirmé avant d'expliquer : "C'est le déverrouillage par une intervention humaine du téléphone Huawei de Delphine à 6h52 le matin de sa disparition, le 16 décembre 2020". Selon l'avocat, au moment des faits, son client se trouvait avec les gendarmes. "Il ne peut donc pas se servir de l'appareil, même s'il l'avait conservé. D'autant qu'il ne dispose pas du code de déverrouillage qui venait d'être changé par Delphine. La question est donc : qui manipule ce téléphone à 6h52 ?", demande-t-il. Des précisions vont-elles prochainement être apportées ?