Delphine de Vigan : ce terrible deuil que la compagne de François Busnel a porté
Depuis plusieurs années, François Buscnel, présent tous les mercredis soirs dans La Grande librairie sur France 5, partage la vie de Delphine de Vigan. Et l'autrice a par le passé porté un terrible deuil.
A l'époque, il était considéré comme son meilleur livre. En 2011, Delphine de Vigan publiait Rien ne s'oppose à la nuit, dans lequel elle évoquait un drame qui a bouleversé sa famille : les souffrances de sa mère, Lucile, atteinte de troubles bipolaires. Dans la première partie de ce roman qui a connu un grand succès en librairie et a été couronné de plusieurs prix, l'autrice détaille le suicide de sa mère survenu en 2008. Un deuil qui a été pour elle des plus difficiles à porter, notamment parce que c'est elle qui l'a découverte quelques jours plus tard, les mains déjà bleues, "comme tachées d'encre".
La compagne de François Busnel, à l'écran tous les mercredis soirs dans La Grande librairie sur France 5, a longtemps refusé de faire de cet événement traumatisant un roman. "Je ne sais plus à quel moment j'ai capitulé, peut-être le jour où j'ai compris combien l'écriture, mon écriture, était liée à elle, à ses fictions, ces moments de délire où la vie lui était devenue si lourde qu'il lui avait fallu s'en échapper", confiait-elle à l'Express en 2011. Une publication qui a néanmoins eu des répercussions douloureuses sur sa vie, et qui l'empêcheront même d'écrire pendant plusieurs années.
Ces terribles lettres d'anonymes à propos de son livre
En effet, en 2015 lorsqu'elle revient avec D'après une histoire vraie, Delphine de Vigan explique avoir été incapable de publier de nouveaux livres après l'étouffant succès de Rien ne s'oppose à la nuit, notamment à cause des lettres anonymes qui l'accusaient d'avoir tiré profit de son drame familial pour en faire un livre. "Tu as vendu ta mère et ça t'a rapporté gros", a-t-elle notamment reçu, rapportait L'Obs en 2015. Des lettres qui créent chez elle une vulnérabilité, à tel point qu'elle "se laisse envahir, dévorer, enchaîner par celle qui se prétend sa meilleure amie [...] mais qui se révèle être son bourreau à la fois psychologique, domestique et littéraire".
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