Covid-19 : la France va-t-elle devoir subir une 5ème vague ? Les prévisions du Professeur Gilbert Deray
Le Professeur Gilbert Deray était l'invité d'Anne-Elisabeth Lemoine sur le plateau de C à vous. Le chef de service de néphrologie de l'hôpital de la Salpêtrière a ainsi donné ses prévisions quant à l'arrivée d'une 5e vague de cas Covid.
Depuis ces derniers jours, le nombre de cas positifs auCovid-19repart à la hausse. Si la semaine dernière, la moyenne des contaminations tournait autour des 4 500 cas, elle dépasse aujourd'hui les 4 700 par jour. Des chiffres qui commencent à être inquiétants et qui font craindre une cinquième vague en France. Mais aura-t-elle lieu ? Pour répondre à cette question, le Professeur Gilbert Deray, chef de service de néphrologie de l'hôpital de la Salpêtrière à Paris était l'invité d'Anne-Elisabeth Lemoine, dans l'émission C à vous, diffusée ce lundi 25 octobre.
En effet, le médecin a donné ses prévisions quant à cette nouvelle vague de cas Covid : "Elle commence, oui elle va avoir lieu", affirme-t-il sans sourciller. Mais selon lui, les Français ont désormais deux atouts majeurs, dont l'un absent lors des vagues précédentes : "Ce que j'espère c'est que nous aurons beaucoup moins d'hospitalisation et de décès, beaucoup moins de décès grâce à la vaccination. Et grâce au vaccin et aux gestes barrières, nous aurons moins de cas", explique-t-il.
Professeur Gilbert Deray : "Ce qu'il faut qu'on évite c'est un cas à la Britannique"
Ce qu'il faut surtout éviter, selon le Professeur Gilbert Deray ?Une situation tragiquecomme en Grande-Bretagne : "Ça va monter, ce qu'il faut qu'on évite c'est un cas à la Britannique, 50 000 cas par jour, 1 000 morts par semaine, donc 50 000 par an. Est-ce-qu'on veut accepter 50 000 morts de la Covid ou non ? Si on ne veut pas, il faut garder les gestes barrières et un pass sanitaire", prévient-il. Anne-Elisabeth Lemoine a également souhaité savoir s'il était nécessaire que tous les Français reçoivent une troisième dose de vaccin : "Alors pour l'instant, c'est les plus de 65 ans et c'est les fragiles", indique le professeur. "On y viendra pas pour tous ?", relance l'animatrice. Une nouvelle fois, le chef de service en est sûr : "On y viendra ça j'en suis sûr. Dans les semaines ou mois qui viennent". Voilà qui est dit.
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