Covid-19 : les prévisions alarmistes d'Arnaud Fontanet qui vont inquiéter
Alors que la pandémie de la Covid-19 semble être maitrisée avec une quatrième vague qui n'a pas flambée, le membre du Conseil scientifique, Arnaud Fontanet, s'est montré beaucoup moins optimiste. Dans les colonnes du Parisien, il a fait part de ses prévisions alarmistes.
Voilà de nouvelles déclarations qui ne sont pas rassurantes. Alors que la pandémie de la Covid-19 semblait être presque sous contrôle depuis plusieurs semaines, le professeur Arnaud Fontanet a tenu à assurer qu'il ne fallait pas crier victoire trop tôt dans les colonnes du Parisien. "On avait observé la même accalmie fin septembre 2020, avant un coup de froid qui avait déclenché la deuxième vague en France et dans les pays voisins", a-t-il déclaré avant d'expliquer qu'il s'attendait donc "à un redémarrage de l'épidémie à l'automne". Dans le même temps, il a tout de même admis ne pas être contre l'allègement du pass sanitaire.
"Mais si on supprime le pass sanitaire dans certains départements, il faut que la règle soit claire pour tout le monde. Les Français doivent avoir à l'esprit qu'il peut être réinstauré aussi vite qu'il a été levé." Pour que la période hivernale ne soit pas synonyme de nouvelles vagues, Arnaud Fontanet assure qu'il faudra sans doute "diminuer nos échanges de 20 à 40%". "Concrètement, cela veut dire recourir au pass sanitaire, au port du masque en milieu clos, accepter moins de sollicitations, maintenir le tester-alerter-protéger, un peu de télétravail quand c'est possible et plus de dépistage en milieu scolaire", a-t-il énuméré.
Arnaud Fontanet se veut optimiste grâce à la vaccination
Il se veut tout de même optimiste avec la mise en place de la vaccination qui est pour lui un véritable "bouclier" contre la Covid-19. "Elle nous permet d'éviter des décisions plus drastiques comme des couvre-feux." Il estime que ce coronavirus aura peut-être besoin d'un rappel tous les ans pour les personnes les plus vulnérables afin de les protéger face aux dangers de cette maladie et pour éviter de saturer, de nouveau, les hôpitaux.
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