"Comment va-t-on faire ?" : Jacques Legros évoque un moment déchirant après la mort de Jean-Pierre Pernaut
Deux semaines après la disparition de Jean-Pierre Pernaut, Jacques Legros a accepté de se confier dans les colonnes de Télé-Loisirs pour évoquer la mémoire de son ancien collègue. Joker du célèbre journaliste au JT de 13h de TF1 pendant 25 ans, il a notamment expliqué comment il avait dû gérer l'antenne après avoir appris sa disparition.
Une disparition tragique. Le 2 mars dernier, Jean-Pierre Pernaut est décédé à l'âge de 71 ans d'un cancer du poumon. Un décès qui a beaucoup ému les fidèles spectateurs de TF1, mais également son ancien joker au JT de 13h pendant 25 ans, Jacques Legros. Dans un entretien accordé à nos confrères de Télé-Loisirsce mercredi 16 mars, le journaliste est revenu sur le moment où il a appris le décès de son collègue. "Je l'ai vécu comme un coup de poing, un "uppercut". On savait qu'il n'allait pas bien mais on n'était pas prêt à ça... On avait un lien particulier car j'ai été son joker pendant 25 ans", a-t-il expliqué.
Jacques Legros a également indiqué comment il avait dû gérer cette tragique annonce en plein coeur d'une actualité très dense. "L'info est tombé vers 17h. J'ai tout de suite appelé ma femme pour lui dire "Jean-Pierre est mort". Mais il fallait réagir vite car on avaitun journal à préparer pour le lendemain. Le lendemain, on a fait un JT très compliqué. Il y avait également l'Ukraine ainsi qu'une interview du Premier ministre Jean Castex. J'ai traité dans ma carrière beaucoup d'attentats, de catastrophes... Mais là, je me suis dit : 'Comment va-t-on faire ?'", a-t-il ajouté auprès de nos confrères.
Jacques Legros : "J'ai fait le journal les poings fermés"
Une fois à l'antenne pour assurer la présentation du 13h, Jacques Legros a tenté tant bien que mal de faire bonne figure et cacher son émotion. "On m'a dit que j'avais une sale tête, que je paraissais très crispé. C'est vrai qu'on était tous crevés car on était détruits. Honnêtement, j'ai fait le journal les poings fermés", a confié le journaliste de 70 ans, qui a indiqué que "le plus dur était le jour des obsèques". "C'était dur, que c'était dur... Je suis un homme, je ne peux pas tricher, j'ai mes émotions. Mais il fallait quand même tenir la barque. C'était toute la complexité de ce JT", a conclu Jacques Legros.
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