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Arts et People

Cindy Bruna : ce surnom atroce dont le top model était affublé à l'école 

Dans un entretien accordé à Public, Cindy Bruna est revenue sur le surnom que lui donnaient ses camarades d'école. Le top model se confie sur la violence du racisme. Le 1er juin 2022, Cindy Bruna s'est dévoilée dans un livre, intitulé Le jour où j'ai arrêté d'avoir peur, dans lequel elle se confie à coeur ouvert sur les nombreuses violences dont elle a été victime. Dans un entretien pour le magazine Public, le mannequin évoque les critiques racistes qu'elle a reçues lorsqu'elle était enfant : "Je ne m'en rendais pas compte parce que je ne savais pas ce que c'était. On ne me l'avait jamais expliqué", commence-t-elle par évoquer. Mais c'est à l'école qu'elle comprend : "Lorsqu'on m'appelait 'baguette grillée'. 'Grillée' parce que je suis métisse et 'baguette' parce que je suis très fine. Mais ça ne me touchait pas, parce que je vivais pire à la maison". En effet,Cindy Bruna a vécu un enfer lorsqu'elle était enfant. Son beau-père aurait été très violent avec elle mais aussi sa mère : "C'est tout le piège... On a vécu de très belles vacances, des moments de paix et puis des déferlements de haine. Je pense que ma mère voulait croire qu'elle pouvait le guérir de tous ces démons. Et puis l'alcool reprenait le dessus et on redoutait les soirs où il rentrait tard et où tout pouvait basculer pour ma mère. Des violences physiques, verbales, sexuelles...". Une situation familiale qui lui a donné une bien mauvaise image de la gente masculine : "Je ne veux surtout pas faire de généralités. J'ai eu la chance d'avoir mon vrai papa. Il n'a pas été parfait, mais j'avais beaucoup d'amour pour lui (il est décédé). Ma sœur est très heureuse avec son mari. Non, je n'ai pas perdu ma confiance dans les hommes. J'ai une vie sentimentale, tout va bien". Cindy Bruna : "Dès les premiers jours, la violence était là" Cindy Bruna était revenue sur la violence dont elle avait été le témoin, plus jeune : "Ma mère est tombée amoureuse, elle a eu envie d'y croire, même si, dès les premiers jours, la violence était là. Les scènes, les insultes, les gifles (...) Mon beau-père a, en plus, une addiction à l'alcool. Ma mère endure ses colères, même quand, à table, il la traite de 'négresse'. Aujourd'hui, j'ai compris qu'en tant que femme noire elle subissait le double préjudice d'une violence sexuelle et raciale".

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