Cédric Jubillar : son avocat fait de nombreuses révélations sur la couette qu'il aurait lavée
Maïtre Jean-Baptiste Alary, l'avocat de Cédric Jubillar, s'est confié dans les colonnes de Midi Libre ce mardi 31 août. Il a notamment évoqué la couette qui est un élément crucial de l'enquête.
Il a éclairci les choses. Depuis le 16 décembre dernier, Delphine Jubillar reste introuvable. Malgré une enquête qui se poursuit, aucun élément n'a permis d'en découvrir davantage concernant sa mystérieuse disparition. Le 18 juin dernier, Cédric Jibillar a été "mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint" et il est incarcéré depuis. Selon les enquêteurs, il y a de nombreux indices concordants et notamment une couette qui a été retrouvée dans la machine à laver du couple. Dans les colonnes de Midi Libre ce mardi 31 août, Maître Jean-Baptiste Alary, un des avocats de l'époux de l'infirmière, a fait quelques révélations. "Cette histoire de couette est scandaleuse. Il n'y a pas eu de couette !", affirme-t-il d'abord avant de préciser : "À 5 h du matin lorsque les gendarmes interviennent, ils constatent que Cédric Jubillar est en train de mettre du linge dans la machine. La machine ne tourne pas. On ne parle pas de couette mais de linge !". Selon ses propos, lorsque les policiers sont "revenus à 8h, ils constatent que la maison n'a pas changé, les lieux n'ont pas été modifiés en leur absence entre 5 h et 8 h". Toutefois, l'avocat indique que lorsque Cédric Jubillar arrive à son domicile avec "les techniciens d'identification criminelle pour faire de nouvelles constatations, ils vont voir que la couette qui était sur le canapé est maintenant dans le tambour de la machine", a-t-il conclu.
Un élément important ? Pour Jean-Baptiste Alary, si la couette est importante et qu'il s'est réellement passé quelque chose avec celle-ci, son client est "un imbécile car il a laissé la couette sur le canapé", avoue-t-il avant de déclarer : "Donc, non, il n'était pas à 5 h du matin en train de mettre la couette dans la machine à laver". De plus, l'avocat rappelle que cet élément a été mis en évidence par Dominique Alzeari, le procureur de la République de Toulouse, lors d'une conférence de presse. Selon ses propos, une "machine tournait lorsque les gendarmes se sont présentés le 16 décembre à 4h50 du matin dans la maison des Jubillar", avait-il expliqué. De son côté, Jean-Baptiste Alary n'est pas du même avis. "C'est mensonger d'en avoir fait un élément à charge !", déplore-t-il avant d'ajouter : "La couette a été mise dans la machine à laver dans la matinée", poursuit-il. Toutefois, il indique ensuite que son client était "à la gendarmerie tout ce temps-là. Quel intérêt pour lui de laver une couette alors que les gendarmes ont déjà fait des constatations ?", demande-t-il. Selon Jean-Baptiste Alary, il y a une explication possible : "À mon avis, il a dû se rendre compte qu'il y avait un peu de linge partout par terre à l'arrivée des gendarmes, et il a dû vouloir débarrasser un peu et mettre un peu d'ordre", a-t-il conclu. Ces nouvelles révélations vont-elles faire pencher la balance en faveur de Cédric Jubillar ?
Cédric Jubillar : pourquoi a-t-il fait une nouvelle demande de remise en liberté ?
Alors que l'enquête se poursuit, Jean-Baptiste Alary, Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, les avocats de Cédric Jubillar, ont déposé une nouvelle demande de remise en liberté le mercredi 25 août. Pour rappel, le premier appel, déposé le 23 juin dernier, n'avait pas été couronné de succès. De son côté, Jean-Baptiste Alary ne perd pas espoir. "J'espère bien qu'elle va aboutir. Je n'ai pas tendance à faire les choses dans le vent", a-t-il affirmé. Selon lui, ces "éléments concordants" évoqués lors de la mise en examen de son client n'existent pas. "Ils ont des éléments qu'ils essayent d'aligner un peu comme on aligne des planètes, dans un seul sens, celui de la culpabilité de Cédric Jubillar qu'ils ne démontrent d'ailleurs pas. Si on prend les choses une à une, tout ça n'est pas sérieux", a-t-il conclu. Cette nouvelle demande sera-t-elle la bonne ? Alors qu'il est le principal suspect, Cédric Jubillar ne cesse de clamer son innocence et il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.
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