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Delphine Jubillar : les résultats des analyses de la couette sont tombés, le pressentiment des enquêteurs confirmé

Les résultats des analyses de la couette de Delphine Jubillar sont tombés ce mercredi 9 février, comme l'a révélé La Dépêche. Ceux-ci étaient très attendus. Ils étaient attendues.Delphine Jubillarest introuvable depuis le 16 décembre 2020. La jeune femme a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. Les recherches se poursuivent mais aucun indice n'a permis de découvrir ce qui a pu lui arriver. Le principal suspect de cette affaire est son mari, Cédric Jubillar. Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" le 18 juin 2021 et est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses. Depuis le début de cette affaire, la couette dans laquelle dormait Delphine Jubillar a beaucoup fait parler d'elle. Ce mercredi 9 février, de nouvelles révélations ont vu le jour puisque, comme l'a révélé La Dépêche, les résultats d'analyse sont tombés. "Elle ne recèle aucune trace de sang", peut-on lire. Une information qui vient confirmer ce que "les enquêteurs pressentait depuis fort longtemps", est-il ensuite précisé. Par la suite, le média rapporte que les "dernières expertises réalisées sur cette couverture et sur la housse de couette à rayures, à la demande des juges d'instruction, ne révèlent aucune trace d'hémoglobine d'origine humaine". Si des traces sont présentes sur cet objet, les recherches et analyses n'ont pas permis de "déterminer la nature d'éventuelles autres traces sur cette couette". Des réponses très attendues et qui viennent clôturer un long chapitre, qui a duré durant plusieurs mois. Un oubli volontaire ? Cette couette a fait beaucoup parler d'elle. Elle a été saisie le 17 décembre 2020, soit le lendemain de la disparition de Delphine Jubillar. Des analyses devaient être effectuées mais celles-ci ont tardé. "Nous avons malheureusement constaté que certains éléments dont on pensait qu'ils étaient dans le dossier ou en cours de traitement, ne l'ont été que fin juillet", avait révélé Emmanuelle Franck, l'une des avocates de Cédric Jubillar avant de préciser que la couette en faisait partie. Elle avait déploré le fait que la couette n'a été "envoyée à l'analyse que huit mois après sa saisie, c'est-à-dire fin juillet". Elle avait également été un élément important puisque les enquêteurs ne savaient pas où elle se trouvait précisément. Était-elle dans la machine à laver, faite par Cédric Jubillar le jour de la disparition de son épouse ? Ou se trouvait-elle dans un autre endroit de la maison du couple ? En janvier dernier, la Dépêche avait apporté des précisions, indiquant que, sur les photos "prises le 16 décembre, la couette était bien dans le salon". Saisie en décembre 2020, la couette n'avait rejoint les laboratoires que sept mois plus tard et les résultats d'analyse ont également tardé à arriver. Suite à ceux-ci, la pièce à conviction peut finalement être mise de côté. Disparition de Delphine Jubillar : quelles sont les hypothèses des enquêteurs ? Ces analyses ne sont pas une surprise pour les enquêteurs, qui s'attendaient à ce qu'il n'y ait aucune trace de sang. Toutefois, comme le révèle la Dépêche, ils pensent que cela ne change rien au fait que Cédric Jubillar puisse être coupable du meurtre de son épouse. "Un crime qu'il aurait pu commettre, selon eux, par étranglement ou étouffement", indique le média. Pour rappel, il a récemment été révélé que, selon les enquêteurs, Delphine Jubillar serait morte. De son côté, le père de famille ne cesse de clamer son innocence. Il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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