Cédric Jubillar : cette activité illégale qui pourrait lui valoir sa remise en liberté
Tandis que les avocats de Cédric Jubillar ont une nouvelle fois demandé sa remise en liberté, La justice devrait trancher dans les prochains jours. Toutefois, une activité pourrait lui permettre de sortir de prison.
Cédric Jubillar bientôt libéré ? En détention provisoire depuis juin dernier pour meurtre aggravé, le mari de Delphine Jubillar ne cesse de crier son innocence, et assure n'avoir aucun lien avec la disparition de son épouse en décembre dernier. Si bien que ses avocats ont récemment fait une nouvelle demande de remise en liberté, avec l'espoir que cette fois celle-ci soit acceptée par la justice aux vues de certains éléments de l'enquête. Après un premier refus en juillet dernier, les avocats s'appuient aujourd'hui sur les témoignages jugés "peu crédibles" du fils du couple et de deux voisines, qui ont rapporté une dispute du couple le soir de la disparition de l'infirmière.
Aussi, les résultats d'analyse de la couette lavée au petit matin par Cédric Jubillar qui tardent à arriver, mais aussi, une activité illégale qu'il pratique couramment, pourraient peut-être jouer en sa faveur dans le dossier. Grand consommateur de cannabis, cette prise de drogues pourrait avoir selon ses avocats des conséquences sur ses témoignages, entraînant des propos contradictoires, rapporte TF1 dans un reportage diffusé au JT de 20h mercredi 25 août. Face aux enquêteurs, le mari de Delphine Jubillar a avancé plusieurs hypothèses pour expliquer le départ de son épouse, comme une fuite, un enlèvement, ou encore un départ pour djihad, piste étudiée mais rapidement écartée.
Cédric Jubillar peut-il être disculpé ?
Désormais, Cédric Jubillar espère plus que jamais que sa demande de remise en liberté soit validée, lui qui est à l'isolement depuis le début de son incarcération, et ce pour sa propre sécurité. Toutefois, ces conditions de vie ne sont pas acceptables selon ses avocats, qui dénoncent un "un traitement inhumain et dégradant", et comptent s'appuyer sur "deux preuves de vie susceptibles de disculper leur client". Il s'agit d'activité ayant eu lieu sur le téléphone de l'infirmière de 33 ans, un Huawei P30 sur lesquels les policiers n'ont jamais pu mettre la main. A 0h11 la nuit de sa disparition, une connexion à l'application WhatsApp a été faite à partir du téléphone de Delphine Jubillar. A 1h33 le même matin, la caméra du téléphone portable a été activée. Réponse désormais dans les prochains jours sur le sort de Cédric Jubillar.
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