Cédric Jubillar : premières informations capitales sur le déroulé de son audience de remise en liberté
Ce mardi 6 juillet, Cédric Jubillar est entendu par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse lors d'une audience de remise en liberté. Ses avocats démantèlent une à une les charges qui pèsent sur lui.
Les dés sont jetés. Mardi 6 juillet, peu avant 9 heures, Cédric Jubillar a pris place dans son box de la cour d'appel de Toulouse dans le cadre de sa première audience de remise en liberté, initialement prévue le 29 juin dernier. Mis en examen le 18 juin, l'artiste peintre est soupçonné du meurtre de sa femme Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Des accusations que nie le principal intéressé, qui va donc tenter aujourd'hui de couper court à sa détention provisoire.
Lors de cette audience, Cédric Jubillar est épaulé par trois magistrats, Mes Jean-Baptiste Alary, Emmanuelle Franck et Alexandre Martin. Selon une information de BFMTV, deux des trois magistrats ont déjà pris la parole. Le premier a notamment rappelé à la cour le concept de présomption d'innocence, expliquant que son client est, depuis quelques semaine, présenté comme "le coupable idéal". "Il faut prendre de la hauteur", a indiqué Me Jean-Baptiste Alary, soulignant que Cédric Jubillar a "toujours nié les faits". L'intervention du magistrat a été suivie par celle de Me Emmanuelle Franck.
Cédric Jubillar "n'a pas dit un seul mot"
Dans une seconde plaidoirie, l'avocate a entrepris de démanteler huit des indices graves et concordants mis en avant le 18 juin par le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari. Elle est notamment revenue sur le témoignage de voisins des Jubillar, qui ont révélé avoir entendu des cris le soir de la disparition de l'infirmière, mais aussi sur les éléments relevés par le podomètre de Cédric Jubillar, selon lequel ce dernier se serait déplacé la nuit du meurtre présumé. Elle a également évoqué la machine à laver lancée par son client cette même nuit, ainsi que les mots lancés par Cédric Jubillar à sa mère lors d'une conversation téléphonique survenue peu de temps avant la disparition de sa femme. "Elle m'énerve, je vais la tuer et personne ne la retrouvera", aurait déclaré le jeune homme.
Dans la matinée, les plaidoiries de la défense devraient être suivies par l'intervention des parties civiles et de l'avocat général. Cédric Jubillar, déjà invité à parler avant ses avocats, sera une nouvelle fois encouragé à se défendre. Pour l'heure, le mari de Delphine Jubillar "n'a pas dit un seul mot", selon BFMTV.
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