Brigitte Macron : ce geste tendre et ce seul mot qui en disent long après la gifle reçue par son mari
Quelques heures après avoir été giflé, Emmanuel Macron a prolongé son bain de foule avec sa femme Brigitte Macron a ses côtés, qui a avoué être "toujours" très inquiète pour son mari.
Brigitte Macron fait front aux côtés de son mari. Après avoir été giflé en plein visage par un homme ce mardi 8 juin lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage dans la Drôme, quelques heures plus tard, le président de la République s'est offert un nouveau bain de foule à Valence. Cette fois-ci il était accompagné de sa femme qui a réagi au violent coup qui a été porté à son mari. Alors qu'une journaliste lui demandait si elle était inquiète pour son époux, la Première dame, désabusée, a répondu "Toujours", une main tendrement posée sur l'épaule du chef de l'Etat, en guise de soutien. Un seul et unique mot qui en dit long sur les angoisses qui habitent l'ancienne professeure de français.
Il faut dire que la fonction de président n'est pas de tout repos. D'autant plus qu'Emmanuel Macron a eu affaire à plusieurs reprises à des personnes qui ne lui voulaient pas que du bien et ce même lorsqu'il était encore ministre de l'Economie. En juin 2016, il avait reçu des œufs par des opposants à la loi Travail. Rebelote en mars 2017, au Salon de l'agriculture alors qu'il était en pleine campagne électorale. L'année suivante au même événement, il avait été lourdement sifflé et hué. Des déconvenus qui semblent tristement faire partie des aléas du métier.
Emmanuel Macron appelle à "relativiser" cet incident
S'il dénonce la violence de l'acte gratuit qu'il a subi, dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, Emmanuel Macron a appelé à "relativiser cet incident" qui est selon lui "un fait isolé". "Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat" a-t-il toutefois tenu à rappeler : "Le peuple français est un peuple républicain. L'écrasante majorité des Français est intéressée par les problèmes de fond. Sur le principe, je serai intraitable, mais ne laissons pas des faits isolés, des individus ultra violents, comme il y en a toujours quelques-uns dans les manifestations aussi, prendre possession du débat public : ils ne le méritent pas." a-t-il ajouté. Loin d'être traumatisé par cette agression, le président assure ne ressentir aucune "appréhension" : "J'ai continué et j'ai salué les personnes présentes qui étaient à côté du monsieur et j'ai fait des photos avec elles. J'ai continué et je continuerai. Rien ne m'arrêtera." a-t-il fait savoir.
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