Bernard Tapie : Zora, son secret inavoué et dramatique révélé par Franz-Olivier Giesbert
Un extrait du livre Bernard Tapie : Leçons de vie, de mort et d'amour, écrit par Franz-Olivier Giesbert, a été dévoilé par Paris Match ce jeudi 3 juin. L'occasion de découvrir un secret inavoué de Bernard Tapie.
Il l'a longtemps cachée. Atteint d'un double cancer de l'estomac et de l'œsophage, Bernard Tapie a accepté de se livrer en toute transparence à son ami Franz-Olivier Giesbert. Des anecdotes que celui-ci a souhaité retranscrire dans un livre intitulé Bernard Tapie : Leçons de vie, de mort et d'amour, à paraître aux éditions Les Presses de la Cité le 10 juin prochain. Ce jeudi 3 juin, Paris Match en a dévoilé un extrait qui a été l'occasion de découvrir un secret longtemps inavoué : l'existence de Zora. Comme l'écrit le journaliste, il s'agit d'une petite fille d'origine marocaine et âgée d'une quinzaine d'années. Cette dernière avait été en contact avec Bernard Tapie après lui avoir adressé une lettre à laquelle était jointe une photo de lui afin qu'il puisse la dédicacer. "Elle souffrait d'un cancer du poumon et laissait entendre que ça n'allait pas fort", rapporte le média. Très émus par son histoire, Bernard Tapie et son épouse Dominique étaient allés lui rendre visite à l'hôpital de Boulogne, où elle était placée en soins palliatifs. Une rencontre très marquante pour le couple, qui a ensuite pris la décision d'accueillir Zora à son domicile.
Cette petite fille, Bernard Tapie ne l'a jamais évoquée. Alors qu'il s'est confié à son ami Franz-Olivier Giesbert, il n'a pas hésité à se souvenir du jour où il s'est rendu à l'hôpital pour la première fois. Dans les colonnes de Paris Match, on peut lire l'extrait en question : "En fait, c'est mon fils Laurent qui m'a parlé de la petite Zora", rapporte d'abord le média. "En sortant, on était émus aux larmes, ma femme et moi. Dans son lit, on aurait dit une petite gazelle toute fragile. Elle était complètement chauve", raconte-t-il ensuite. Face à Zora, Bernard Tapie a immédiatement su qu'il devait faire quelque chose. "Quand, après la visite, on avait demandé aux médecins combien de temps ils lui donnaient à vivre, ils avaient répondu : 'Trois ou quatre mois, pas plus.' Sa famille étant restée à Troyes où elle vivait dans une sorte de bidonville, Zora était seule à l'hôpital", se souvient-il avant d'ajouter : "On a décidé, avec l'accord de ses parents, de la prendre chez nous". Une fois de retour à son domicile avec la petite fille, l'ancien homme d'affaires l'a "mise entre les mains du docteur Christian Duraffourd, grand nom de la phytothérapie. Ce dernier avait arrêté la chromothérapie pour la traiter avec des plantes", conclut Franz-Olivier Giesbert.
Zora, un membre de la famille Tapie
Alors qu'elle suivait le traitement du docteur Christian Duraffourd, Zora semblait aller mieux. "Elle était en phase terminale mais avait pu vivre un an et demi de plus", indique Franz-Olivier Giesbert. Ainsi, après avoir passé du temps en sa compagnie, Bernard et Dominique Tapie, tout comme leurs enfants, se sont très attachés à elle. "Elle retournait régulièrement chez ses parents, mais jusqu'à sa mort, elle vivait avec nous, elle était comme ma grande sœur", indique d'abord Laurent, un des enfants du couple avant de préciser : "On l'a emmenée aux sports d'hiver à La Sauze, on est aussi allés au Maroc avec elle". Une anecdote qui remonte à l'année 1986 et qui a beaucoup touché l'ancien homme d'affaires.
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