Bernard Tapie : cette raison spéciale pour laquelle l'histoire de Zora n'a jamais été dévoilée
Invité sur le plateau de Quotidien mercredi 9 juin, Franz-Olivier Giesbert a révélé l'histoire de Zora, une jeune fille d'origine marocaine en phase terminale d'un cancer, adoptée il y a quelques années par Bernard Tapie. Une histoire jusque-là méconnue, et ce pour une bonne raison.
Bernard Tapie n'est pas du genre à s'étendre sur sa vie privée. Actuellement atteint d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, l'ancien patron de l'OM s'est dévoilé plus que jamais dans Bernard Tapie : Leçons de vie, de mort et d'amour, signé Franz-Olivier Giesbert. L'occasion pour lui de parler de Zora, cette jeune fille d'origine marocaine rencontrée en 1986, et dont il n'avait jusque-là jamais fait mention. C'est alors qu'elle était en phase terminale d'un cancer qu'elle avait écrit une lettre émouvante à Bernard Tapie, qui lui avait rendu visite à l'hôpital de Boulogne-Billancourt où elle était hospitalisée. "En sortant, on était émus aux larmes, ma femme et moi. Dans son lit, on aurait dit une petite gazelle toute fragile. Elle était complètement chauve", a-t-il confié.
Si l'homme d'affaires n'a jamais rien dit de cette histoire, c'est parce que selon Franz-Olivier Giesbert, il n'est pas vraiment du genre à s'épancher à propos de son intimité. "On croit qu'il est égocentrique, mais dès que c'est une question personnelle il ne répond pas, il ferme tout", précise le journaliste invité sur le plateau de Quotidien mercredi 9 juin. Ainsi, Bernard Tapie n'avait jusqu'ici jamais révélé avoir pris la décision avec son épouse Dominique de recueillir Zora chez eux pour les derniers mois de sa vie, l'intégrant complètement à la famille. "Elle retournait régulièrement chez ses parents, mais jusqu'à sa mort, elle vivait avec nous, elle était comme ma grande sœur", a indiqué Laurent Tapie.
Bernard Tapie a permis à Zora de "vivre un an et demi de plus"
Vacances aux sports d'hiver à La Sauze, voyage au Maroc, Zora a ainsi quitté son bidonville de Troyes pour venir s'installer chez les Tapie et devenir un membre à part entière de leur famille, recevant même les meilleurs soins pour lui donner un sursis face à la maladie. "Quand, après la visite, on avait demandé aux médecins combien de temps ils lui donnaient à vivre, ils avaient répondu : 'Trois ou quatre mois, pas plus.'", s'est souvenu Bernard Tapie, qui l'a alors "mise entre les mains du docteur Christian Duraffourd, grand nom de la phytothérapie. Ce dernier avait arrêté la chromothérapie pour la traiter avec des plantes". Un résultat payant, puisque Zora, alors en phase terminale, a "pu vivre un an et demi de plus" grâce à ces soins, précise Franz-Olivier Giesbert.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités