Afghanistan : comment continuer d'évacuer les candidats à l'exil ?
Des milliers d'Afghans veulent quitter leur pays, de peur de subir la vengeance des talibans au pouvoir. Ils ont collaboré avec les armées occidentales et craignent pour leur vie. Mais comment les évacuer désormais ?
Plus aucun vol ne part de l'aéroport de Kaboul mercredi 1er septembre, depuis qu'il est aux mains des talibans. Pourtant, des milliers d'Afghans veulent quitter leur pays. D'anciens auxiliaires des armées occidentales sont obligés de se cacher pour échapper à la vengeance du mouvement islamiste radical. Un groupe d'anciens employés de l'armée française, de 2001 à 2014, ont peur pour leur vie. Ils demandent à être évacués du pays.
Fuir par la voie terrestre ou aérienne ?
Pour qu'ils puissent fuir, il faudrait réouvrir l'aéroport et les laisser embarquer sur un vol commercial. C'est la solution appuyée par le Qatar. La voie terrestre est une autre option, beaucoup plus périlleuse. "Fuir dans les pays voisins peut être une hypothèse dès lors qu'on a la certitude que des visas pourront leur être délivrés dans les ambassades et antennes diplomatiques françaises des autres pays", assure l'avocat Me Antoine Ory, qui représente d'anciens collaborateurs bloqués en Afghanistan.