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Arts et People

Sylvie Vartan se livre sur le difficile exil qui a marqué son enfance

Invitée dans Passage des arts sur France 5 lundi 31 mai, Sylvie Vartan s'est confiée sur son départ de Bulgarie, son pays d'origine, alors qu'elle était enfant. Un exil qui a marqué à jamais la chanteuse. C'est alors qu'elle est âgée de 8-9 ans que Sylvie Vartan arrive en France, où elle se lancera dans la musique en 1961 pour devenir la chanteuse qu'elle est désormais, et l'un des visages phares et culte de l'époque yéyé, connue notamment pour son mariage avec Johnny Hallyday. Toutefois, malgré les succès et la renommée, l'artiste garde une blessure enfouie : celle de l'exil. En effet, au début des années 1950, Sylvie Vartan et sa famille décident d'immigrer en France tandis que la vie en Bulgarie, son pays natal, est devenu de plus en plus difficile, tandis qu'ils avaient déjà déménagé à Sofia, la capitale, après que leur maison de Iskretz ait été réquisitionnée par l'armée soviétique. "C'était très curieux, parce que en fait c'était le bonheur tant attendu et espéré de nos parents dans l'envie de trouver cette France qui était rêvée, et dont on parlait tellement souvent à la maison, et aussi le moment de la perte d'une certaine innocence quand on a dû laisser les parents, les grands-parents, et donc la réalisation du départ et de ce que ça comportait", explique ainsi la chanteuse, invitée de Passage des arts sur France 5 lundi 31 mai. Sur cet exil, Sylvie Vartan explique que "quand on est jeune on appréhende pas les mêmes choses", elle pour qui l'adaptation a toutefois été difficile, tandis qu'elle ne parlait pas français à son arrivée. Sylvie Vartan garde la langue bulgare "dans son ADN" Scolarisée au lycée Hélène-Boucher, Sylvie Vartan suivra une scolarité studieuse, avec toujours l'envie de réussir à s'intégrer, avant d'arrêter ses études pour se consacrer à sa carrière de chanteuse. "Face à la difficulté à laquelle faisait face nos parents, on avait [elle et son frère Eddie, ndlr] quand même notre jeunesse et notre enthousiasme de découvrir Paris, une autre vie, et le rêve", explique-t-elle, précisant toutefois que malgré son exil, elle n'en oublie pas ses racines bulgares, et notamment sa langue natale, qui "fait partie de [son] ADN". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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