Affaire PPDA : cette phrase lourde de sens de Gilles Bouleau à une plaignante
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Affaire PPDA : cette phrase lourde de sens de Gilles Bouleau à une plaignante Une des nombreuses plaignantes dans l'affaire PPDA s'est confiée sur l'échange surprenant qu'elle aurait eu avec Gilles Bouleau, à propos de son prédécesseur.
Hélène Devynk, une des nombreuses plaignantes dans l'affaire PPDA, s'est confiée sur l'échange surprenant qu'elle aurait eu avec Gilles Bouleau, à propos de son prédécesseur.
Lundi 9 mai, Médiapart a publié sur YouTube une longue émission plateau, dédiée aux plaignantes de l'affaire PPDA. Les 18 femmes accusant Patrick Poivre d'Arvor de violences sexuelles étaient présentes, dont deux qui ont dissimulé leur visage.
Hélène Devynck à propos de Gilles Bouleau : "Il m'a dit 'je ne tombe pas de l'armoire'"
Parmi toutes ces femmes figurait Hélène Devynck, qui travaillait à TF1 au début des années 1990, lorsque les faits se seraient déroulés. La journaliste s'est exprimée sur l'omerta régnante au sein du grand groupe, affirmant en avoir parlé plus tard, à un bon nombre de ses confrères : "Les gens de TF1 aujourd'hui, moi je les ai vus, j'ai vu Gilles Pélisson (actuel PDG de la chaîne), j'ai vu Thierry Thuillier (directeur de l'information du groupe), j'ai parlé à Gilles Bouleau, c'est le premier à qui j'ai parlé à TF1 avant de témoigner publiquement", s'est-elle remémorée.
Si elle a affirmé que l'actuel présentateur de JT de TF1 l'a immédiatement crue, Hélène Devynck s'est souvenue de la réponse surprenante que lui a apportée Gilles Bouleau : "Il m'a dit 'je ne tombe pas de l'armoire'. Et là c'est compliqué, parce que quand on vous dit 'je ne tombe pas de l'armoire', ça veut dire qu'est-ce qu'on savait sans savoir, qu'est-ce qu'on voyait sans voir", a-t-elle déclaré sur le plateau de Médiapart.
Gilles Bouleau : "Je ne savais pas, je n'ai aucune raison de mentir"
La journaliste est ensuite revenue sur tous ces membres de la chaîne qui ont un jour qualifié Patrick Poivre d'Arvor de "séducteur" : "Tout TF1 dit aujourd'hui 'on savait que c'était un dragueur, qu'il était lourd, qu'il était compulsif, mais on n'a pas vu les viols'. Ils ont raison, simplement ils sont obligés de s'interroger sur 'qu'est-ce-que ça veut dire un dragueur ?'", a-t-elle terminé.
Invité sur le plateau d'On est en direct le 28 avril, Gilles Bouleau s'était exprimé sur l'affaire, affirmant pourtant qu'il n'était pas au courant des agissements de Patrick Poivre d'Arvor : "Je crois qu'il y a plein de gens qui étaient dans la rédaction, comme moi, et qui ne savaient pas. Je ne savais pas, je n'ai aucune raison de mentir ou de cacher. Je n'ai ni animosité ni protection à apporter à PPDA, je ne savais pas", avait-il déclaré.
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