Affaire Paquita Parra : 25 ans après sa mort tragique, ses proches n'ont jamais été aussi proches de découvrir la vérité
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Police Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1998, Paquita Parra est retrouvée morte dans la vallée des Eaux-claire à Puymoyen. L'enquête piétine malgré le changement de cinq juges d'instruction et la ténacité des enquêteurs.
25 ans après la mort de Paquita Parra, ses proches gardent espoir de comprendre un jour ce qu'il s'est passé lors de cette funeste nuit du 3 au 4 décembre 1998.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1998, Paquita Parra est retrouvée morte dans la vallée des Eaux-claire à Puymoyen.L'enquêtepiétine malgré le changement de cinq juges d'instruction et la ténacité des enquêteurs. Mais en 2010, un non-lieu est déclaré. Il faudra attendre huit ans pour qu'un rebondissement relance l'affaire. Les papiers d'identité de Paquita Parra sont retrouvés dans un bois. Un an après, une nouvelle autopsie est réalisée sur le corps de la victime. Le frère de Paquita, Salvador Parra garde espoir. "Ce qui est totalement dommageable, c'est que nous avons perdu un temps phénoménal pour résoudre l'assassinat de Paquita. On a perdu le fil de la recherche de la vérité".
Mais voilà que le parquet général de Bordeaux a décidé de transférer le dossier au Pôle judiciaire de Nanterre, spécialisé dans lescold case.D'après les éléments déjà en leur possession, les enquêteurs ont découvert que la jeune femme aurait quitté son domicile en fin d'après-midi le 3 décembre 1998 à bord de sa voiture. Elle se dirige alors vers la gendarmerie pour déclarer un chèque volé. Ce sera la dernière fois qu'elle sera vue vivante.
Les proches de Paquita Para gardent espoir
Selon l'autopsie, Paquita Parra est morte avant l'incendie de sa voiture. Les flammes vont alors dévorer toute empreinte génétique, rendant ainsi impossible les relevés. Malgré les grandes zones d'ombrequi entoure cette affaire, les proches de la jeune femme garde espoir de connaître un jour la vérité sur ce qui s'est passé cette funeste nuit. "C'est un soulagement. Depuis l'ouverture de ce service, j'avais cru utile de demander devant le procureur général de Bordeaux que le pôle de Nanterre récupère l'affaire, parce qu'il était nécessaire qu'un service très spécialisé soit en charge de ce dossier", a réagi Christine Maze, l'avocate de la famille