news-details
Arts et People

Affaire Daval : passe d'armes entre Valérie Trierweiler et l'avocat de Jonathann

L'avocat Randall Schwerdorffer était au téléphone avec Laurent Ruquier et ses chroniqueurs dans les Grosses Têtes sur RTL ce 19 novembre. Celui qui défend le meurtrier Jonathann Daval s'est accroché avec la journaliste Valérie Trierweiler. L'affaire du meurtre d'Alexia Daval continue de faire parler d'elle la sortie d'un nouveau livre écrit par l'avocat de Jonathann Daval. Intitulé "Je voulais qu'elle se taise, la tragédie amoureuse d'Alexia et Jonathann Daval", cet ouvrage revient sur l'histoire du féminicide de la jeune femme. Randall Schwerdorffer était d'ailleurs présent ce 19 novembre via téléphone sur le plateau des Grosses Têtes de RTL afin de répondre aux questions de Laurent Ruquier. La journaliste Valérie Trierweiler a notemment eu un échange tendu avec Me Randall Schwerdorffer,qui a notamment expliqué la raison derrière le titre de son livre. Laurent Ruquier a cité une phrase de la mère d'Alexia, Isabelle Fouillot, qui a dit en parlant de Jonathann Daval lors du procès : "Tu n'es pas un homme". Quelques mots qui lancent Randall Schwerdorffer dans une tirade plaintive qui fait réagir Valérie Trierweiler. Il commence en disant : "Mais vous savez, j'ai le sentiment aujourd'hui qu'on est rentré dans une société matriarcale". En France une femme meurt tous les 2 à 3 jours sous les coups de son partenaire - 102 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint au 23 novembre 2021 selon l'association Nous Toutes. Côté politique selon Les Echos, 20% des maires de France sont des femmes, et ces dernières représentent 38% des députés et 33% des sénateurs. Le mot "matriarcale" fait donc tiquer la journaliste, mais ce n'est pas tout. L'avocat de Jonathann Daval explique le titre de son livre L'avocat continue. "On a une femme qui ose dire à un homme : "tu n'es pas un homme", une femme qui reprochait notamment à Jonathann Daval ses défaillances sexuelles, et si on avait refait les choses, qu'est-ce qu'on penserait d'un homme qui dirait ça à une femme". Alexia Daval ayant été tuée par son mari, la question dans son cas ne se pose pas. Me Randall Schwerdorffer explique que le titre de son livre, "Je voulais qu'elle se taise", qui est une citation de Jonathann Daval, est donc le pendant de cette fameuse phrase. Et Valérie Trierweiler de constater qu'il généralise et qualifie notre société de matriarcale parce qu'une femme, une seule, a dit au meurtrier de sa fille qu'il n'était pas un homme. L'avocat contre en basculant vers l'exagération : "Je trouve qu'aujourd'hui, il y a une dictature des associations féministes". Au final si les deux interlocuteurs disent vouloir une société égalitaire, la discussion reste des plus tendues, ce qui semble inévitable lorsque l'avocat d'un coupable de féminicide commence à parler de "dictatures" féministes dans une société "matriarcale". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!