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Arts et People

Affaire Daval : cet autre drame sinistre survenu dans la famille de Jonathann Daval

Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru le 17 novembre 2022 aux éditions Michalon, la mère de Jonathann Daval lève le voile sur le sinistre passé de la famille Daval... Cinq ans après, elle dit tout. Dans Moi, maman de Jonathann, paru le 17 novembre dernier aux éditions Michalon, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, partage sa vérité sur son fils. Sans filtre, elle évoque son parcours, de son enfance troublée par un père absent à la nuit fatidique du 28 octobre 2017, où Jonathann étrangla sa femme à mort dans leur maison de Gray-la-Ville, en Haute-Saône. À cœur ouvert, Martine Henry explore aussi le procès de son fils, tenu du 16 au 21 novembre 2020. Dans ce chapitre, elle multiplie les révélations sinistres, confiant notamment qu'avant le meurtre d'Alexia, le clan Daval avait déjà fait face à un autre drame : celui du viol des deux demi-sœurs de Jonathann Daval : "J'avais déjà assisté à un procès, mais bien sûr ce n'était pas pareil. C'était celui des filles de mon ex-mari, le père de Jonathann, écrit-elle. Quand ce dernier est décédé, leur maman s'est remariée. Et leur beau-père les a violées. Avec ma fille Aurore, on a dénoncé tout ça. Des coups, des hurlements... cette histoire était horrible." "J'étais là au procès, pour les petites, pour leur donner du courage" À l'époque, selon Martine Henry, les demi-sœurs de Jonathann Daval étaient âgées de 14 et 18 ans. "Le juge a dit que leur maman pouvait les reprendre, tandis que le beau-père est allé en prison tout de suite. (...) J'étais là au procès, pour les petites, pour leur donner du courage. Mais c'était loin de Jonathann. Et puis, elles, elles étaient 'du bon côté de la barre', comme on dit." Bien que Jonathann soit, lui, du mauvais côté de la barre, Martine Henry n'a jamais cessé de le soutenir. "Quel genre de mère je serais si j'abandonnais mon fils dans un moment tel ?, s'interroge-t-elle dans son livre. Quoi qu'il ait fait, il a besoin de mon soutien." Ainsi, depuis près de cinq ans, Martine Henry rend visite à son fils chaque semaine en prison. "La prison, c'est notre nouveau quotidien familial, confie-t-elle. Elle a pris une place importante dans notre vie."

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