Xavier Bertrand : ces postes de ministres qu'il commence déjà à attribuer secrètement
Pas encore candidat des Républicains, Xavier Bertrand ne perd pas de temps. Avant d'être investi, l'ex-ministre a déjà en tête plusieurs noms qu'il aimerait nommer dans son gouvernement.
Certains diront qu'il va vite en besogne, d'autres qu'il est simplement prévoyant. Mais à six mois de l'élection présidentielle 2022, Xavier Bertrand prend de l'avance. Pas encore investi par les Républicains, qui devront choisir leur candidat dans quelques jours, l'ancien ministre a déjà placé ses pions. Dans le Canard Enchaîné, on apprend notamment qu'en interne, les tractations sur les nominations de son gouvernement sont déjà bien avancées. Et que Xavier Bertrand compte placer deux de ses concurrents à la primaire de la droite : Eric Ciotti et Philippe Juvin. "Il ne l'a pas dit, mais on a tous compris, assure l'un de ses collaborateurs dans les colonnes de l'hebdomadaire. Il va promettre l'Intérieur à Ciotti et la Santé à Juvin. Xavier est entré dans une logique où il est prêt à tout payer cash."
Le candidat à la primaire des Républicains aurait aussi trouvé l'identité de son futur Premier ministre au sein de ses concurrents. Ou plutôt de sa Première ministre, car Xavier Bertrand aurait choisi de nommer Valérie Pécresse. Mais avant de pouvoir former un gouvernement, il lui faudra être élu par les Français mais surtout, être choisi par son ancien parti qu'il a décidé de nouveau rejoindre. "Au nom de la cohérence et de la clarté, je prendrai part au vote et donc adhérerai de nouveau au parti", a-t-il annoncé il y a quelques jours à BFMTV. Comme lui, cinq figures politiques vont se soumettre aux votes des militants : en plus d'Eric Ciotti, de Philippe Juvin et de Valérie Pécresse, ils pourront élire Michel Barnier ou Denis Payre. Ils connaîtront leur candidat le 4 décembre prochain, à l'issue d'un vote de désignation organisé pendant quatre jours.
Pourquoi Xavier Bertrand peut inquiéter Emmanuel Macron
Candidat à l'élection présidentielle depuis le mois de mars dernier, le président de la région Hauts-de-France a commencé sa campagne. "Je le fais par devoir, parce que j'estime qu'au moment où nous sommes, le choix ce sera entre le déclin et le redressement du pays. Je veux conduire le redressement de notre pays, et réconcilier les Français", décrivait-il auprès du Parisien pour justifier son choix. Et sa candidature inquiète Emmanuel Macron. La raison ? Dans les derniers sondages, c'est le candidat de la droite qui récolterait le plus de suffrages au premier tour de l'élection présidentielle : 15% des voix, selon celui réalisé par l'Ifop-Fiducial pour TF1/LCI ce mercredi 20 octobre. A noter que ses principaux concurrents, Valérie Pécresse et Michel Barnier, ne sont crédités que de 10% des votes.
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