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Arts et People

Volodymyr Zelensky : le récit horrifiant de sa femme Olena sur le sort des Ukrainiennes

1/12 - Emmanuel Macron, Brigitte Macron, Olena Volodymyrivna Zelenska et Volodymyr Zelensky Emmanuel Macron et Brigitte Macron reçoivent le président ukrainien, Volodymyr Zelensky et sa femme Olena Zelenska pour un déjeuner de travail au palais de l'Elysée à Paris, France, le 16 avril 2021. Dans une interview accordée à Vogue, Olena Zelenska, la femme du président Volodymyr Zelensky, a évoqué avec tristesse le sort réservé aux femmes ukrainiennes depuis le début de la guerre. Le cauchemar dure depuis 47 jours. Le 24 février 2022, 44 millions d'Ukrainiens ont vu leurs vies basculer en entendant les premières bombes de Vladimir Poutine s'abattre sur leurs villes. Déterminés à défendre leur pays, des dizaines de milliers d'hommes ont rejoint les forces armées, laissant derrière eux femmes, enfants et personnes âgées. Dans une interview accordée à Vogue, la Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, a fait le récit de ce que vivent celles qui sont restées en arrière. Elle a notamment mis en lumière les conditions de vie déplorable des femmes retranchées dans les abris anti-bombes, et a salué le courage de celles qui, au péril de leur vie, ont choisi de sortir leurs enfants du pays. "Au troisième jour de la guerre, un enfant ukrainien est né dans un abri anti-bombe. Et après cela, des milliers de femmes ont dû donner naissance dans des refuges, parce que nous avons vu ce qui peut arriver aux maternités comme celle de Marioupol, que les Russes ont bombardé, confie la femme de Volodymyr Zelensky. Les femmes ukrainiennes doivent quitter les villes occupées - comme Boutcha et Hostomel, en risquant leur vie sous les bombes - avec les enfants et les personnes âgées, souvent à pied, souvent sans hommes, parce que les hommes ne sont pas relâchés par les occupants. Et maintenant que ces villes ne sont plus occupées, nous en savons plus sur ce qu'elles ont enduré : une insécurité totale, la menace de violences..." "Elles ne peuvent même pas dire à leurs proches ce qui leur arrive" À présent hors du pays, des centaines de milliers de femmes doivent aujourd'hui affronter le statut de migrantes : "Être un migrant est difficile, mentalement comme physiquement, souligne la Première dame ukrainienne. Parce qu'il faut tout recommencer. Comment est-ce de ne pas pouvoir porter ses propres vêtements ? Comment expliquer à un enfant pourquoi il ne dort pas dans son lit ? On ne peut souhaiter cela à personne." Outre celles qui sont parties, il y a aussi celles qui restent. "Combien de femmes restent dans les villes occupées de Kherson, Melitopol, Berdyansk ? Elles ne peuvent même pas dire à leurs proches ce qui leur arrive, parce qu'il n'y a pas de réseau, et tout contact avec l'extérieur est traqué. Il y a des dizaines de milliers de femmes et enfants dans les ruines de Marioupol, et on ne peut qu'imaginer le cauchemar qu'ils vivent, à chercher de la nourriture sous les bombes, parce que l'aide humanitaire n'est pas autorisée."   Et ce récit n'est que la partie émergée de l'iceberg. Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch, ont récemment dénoncé la multiplication des viols et violences commis par des soldats russes sur les femmes ukrainiennes. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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