Vers la fin de l'épidémie de Covid-19 ? Le message positif d'Olivier Véran
Samedi 1er janvier 2022, Olivier Véran a accordé un entretien au Journal du Dimanche. Alors que la crise sanitaire dure depuis déjà deux ans, le ministre de la Santé pense que la cinquième vague sera peut-être la dernière.
Il est plus optimiste que jamais ! Quelques semaines après avoir déclaré que les Français devaient se préparer à une sixième vague épidémique et être de ce fait extrêmement vigilants, le ministre de la Santé a tempéré ses propos. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, il a en effet confié : "Cette cinquième vague sera peut-être la dernière. Omicron est tellement contagieux qu'il va toucher tous les populations du monde. Il va entraîner une immunité renforcée : on sera tous plus armés après son passage. Mais pour mettre un maximum de chances de notre côté, il faut continuer à vacciner la planète en urgence, notamment dans les pays où l'accès aux doses est plus compliqué. Parce que c'est là que peuvent émerger les variants les plus dangereux."
Alors que de nombreux Français remettent en question l'efficacité du vaccin, Olivier Véran a rappelé : "Vous pouvez attraper le Covid-19 après avoir reçu trois doses de vaccin, mais votre risque d'être hospitalisé est au moins divisé par dix par rapport à un non-vacciné ou à quelqu'un qui ne le serait que partiellement." Confiant, c'est après avoir assuré que le pays avait les doses de vaccin nécessaire que le ministre de la Santé a ajouté : "Nous allons recevoir en janvier 13 millions de doses de Pfizer et 25 millions de doses de rappel de Moderna. À côté des centres de vaccination, des pharmaciens, des médecins de ville et des sages-femmes, nous allons encore accroître notre effort avec le renfort des pompiers, des militaires, des associations de sécurité civile, des secouristes... Toutes celles et tous ceux qui se mobilisent sans relâche pour protéger les Français."
Olivier Véran se veut optimiste
Au cours de cet entretien, le ministre de la Santé a fait savoir, en s'appuyant sur des données britanniques : "Il a trois fois moins de formes graves de la maladie avec Omicron qu'avec Delta." Il a ajouté par la suite : "On s'attend à ce qu'Omicron fasse augmenter fortement le nombre d'hospitalisations, et moins fortement les admissions en soins critiques ou en réanimation." De son côté, l'épidémiologiste, Arnaud Fontanet a déclaré dans le Journal du Dimanche : "Le pic du nombre de cas devrait culminer mi-janvier ; le pic hospitalier pourrait avoir lieu une semaine plus tard, avec d'importantes variations régionales - l'Île-de-France sera la première touchée."
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