Véronique Jannot : ses confessions douloureuses sur son deuil de maternité
Très jeune, Véronique Jannot est devenue stérile. Alors qu'elle rêvait de devenir maman depuis son plus jeune âge, c'est dans les colonnes de Nous Deux que la comédienne s'est confiée sur son deuil de maternité.
À 22 ans, Véronique Jannot était touchée par un cancer de l'utérus. Alors qu'elle avait dû recourir à une chimiothérapie, elle était alors devenue stérile et ne pourrait pas porter d'enfants. Dans un entretien accordé au magazine Nous Deux, la comédienne a confié : "Je rêvais d'être mère depuis l'âge de 16 ans. Comme s'il fallait que j'aille vite parce que ça n'allait pas être possible. J'ai fait sans. Cette pensée m'a vraiment lâchée vers 40 ans. Il faut du temps pour guérir de tout ça." Pour surmonter ce deuil, Véronique Jannot s'est investie auprès d'enfants tibétains en exil. "Cet engagement n'a été que partiellement lié à ça. C'était plus une préoccupation humanitaire et philosophique. Mon association Graines d'avenir ne s'intéressait pas aux enfants en général, mais aux petits Tibétains. Je suis très attachée à ce peuple", a-t-elle confié.
En février 2013, c'est dans l'émission La Parenthèse Inattendue sur France 2 que Véronique Jannot avait expliqué qu'il avait été difficile pour elle de découvrir qu'elle ne pourrait pas tomber enceinte. "J'étais en pleine chimiothérapie. On m'avait enlevé ma 'machine à bébés' (...) Je ne me sentais plus femme. Je ne savais plus pourquoi j'étais là. Je rêvais tellement depuis l'âge de 16 ans d'avoir une famille, des enfants", avait-elle assuré. En 2012, c'est dans les colonnes de Gala que la comédienne que l'on retrouve dans la série Demain nous appartient sur TF1 avait confié avec émotion : "Quand j'étais hospitalisée, je me retenais de voler tous les enfants que je voyais passer, ça m'en donnait les mains moites."
Véronique Jannot a adopté une orpheline tibétaine
Après un long combat pour devenir maman, la star a adopté Migmar, une orpheline tibétaine en 2014. Pour Nous Deux, Véronique Jannot a expliqué : "Quand j'ai créé l'association, nous avions toute une pile de dossiers d'enfants à parrainer. J'en ai pris trois un peu au hasard : un petit moine, une famille et une petite fille qui venait d'arriver à Dharamsala. L'année d'après, j'y suis retournée pour la rencontrer. C'est la première fois que j'ai pris sa main et je ne l'ai plus jamais lâchée. Pendant sept ans, je l'ai emmenée en vacances, lui ai apporté des cadeaux, etc. À 15 ans, elle est venue pour la première fois en France. Elle ne voulait pas repartir et j'ai tout fait pour qu'elle puisse rester."
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