Vaccination : un groupe envahit un hôpital et menace le directeur
Lundi 16 août dans la matinée, un nouveau rassemblement contre le pass sanitaire a eu lieu devant l'hôpital de Pau. Certains manifestants sont allés jusqu'à pénétrer dans l'enceinte de l'établissement pour invectiver le directeur de l'hôpital.
Dès 9h du matin ce lundi, plusieurs manifestants se sont rendus devant l'hôpital de Pau afin de protester contre l'obligation du pass sanitaire à l'égard des patients et des soignants. Jugeant cette mesure liberticide et contraire à la loi, ils ont cité, entre autres, l'article 225-1 du code pénal français qui pointe du doigt les distinctions opérées entre les personnes physiques et morales sur le fondement de l'origine, du sexe, de la situation de famille, etc. En fin de matinée, plusieurs dizaines de ces manifestants se sont rendus dans l'enceinte de l'hôpital avant de faire un sit-in dans le hall d'entrée. Le but de cette action était de rencontrer le directeur de l'établissement, qui leur a finalement accordé une audience d'environ une heure dans une salle de conférence. "Si il y a des choses qui nous sortent par les yeux, on ne réagit pas de manière virulente, on ne s'insurge pas", lance l'un des meneurs du mouvement en guise de consigne avant le début du colloque. Tour à tour, les palois ont fait savoir leur désapprobation en évoquant des arguments tels que "la dictature sanitaire, les essais cliniques, les effets sur la grossesse, l'oxyde de graphène" ou encore "les médecins mal informés".
Le directeur de l'hôpital pris à partie
Des théories que le directeur de l'hôpital a écoutées avec patience, avant d'être mis en garde sur de possibles retombées concernant son choix de soutenir le vaccin et le pass sanitaire. "Sachez que la vérité va éclater et que si vous continuez à jouer le jeu de personnes qui, elles, n'ont rien à craindre, vous allez avoir des conséquences, je préfère vous prévenir", lui lance un manifestant. "Ce qui est certain, c'est que lorsqu'il va commencer à y avoir de gros pépins avec le vaccin à l'hôpital, vous allez être personnellement reconnu comme responsable", lui déclare un autre, avant d'établir un parallèle entre la situation actuelle et la révolution de 1989. "Souvenez-vous qu'il y a des gens qui ont perdu leur tête avec des raisonnements comme le vôtre".
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