“Tu n'as aucune chance” : cette phrase assassine de François Hollande glissée à Emmanuel Macron
Ne croyant pas à l'ascension d'Emmanuel Macron, François Hollande lui a même glissé une phrase assassine selon Le Canard Enchaîné, ce mercredi 3 novembre.
François Hollande n'aurait pas digéré la trahison d'Emmanuel Macron. La preuve, l'ancien chef de l'État égratigne son successeur dans son livre, baptisé Affronter et paru aux éditions Stock le 20 octobre 2021. "On peut toujours en vouloir à quelqu'un qui ne vous a pas été fidèle. La vie politique est faite d'ambitions ou de trahisons", a-t-il même déclaré à quelques journalistes selon de récentes informations du Canard Enchaîné, disponible en kiosques ce mercredi 3 novembre. Et si la montée au pouvoir de l'ancien ministre de l'Économie a été si dure à encaisser, c'est peut-être parce qu'elle a été une véritable surprise pour le compagnon de Julie Gayet.
Car il ne croyait pas son poulain capable d'accéder à sa place à l'Élysée. "Il est vrai qu'on m'a alerté", s'est rappelé François Hollande. "Je répondais que ce n'était pas possible, qu'il ne pourrait pas se présenter en 2017." Ainsi, lorsque Emmanuel Macron a claqué la porte de Bercy, l'ex-chef de l'État n'a pas été tendre avec lui, persuadé que son envol serait peine perdue. "Je lui ai même dit : 'tu n'as aucune chance'", a reconnu François Hollande. Un manque cruel de flair : après avoir lancé son propre parti et fait campagne face à Marine Le Pen, son adversaire au second tour du scrutin, Emmanuel Macron a trouvé sa place au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré.
Emmanuel Macron aurait promis de soutenir François Hollande
Depuis, la trahison du mari de Brigitte Macron reste ancrée dans la mémoire de son prédécesseur. En octobre 2021, alors qu'il était de passage sur l'antenne de BFMTV, François Hollande a expliqué que Emmanuel Macron lui avait assuré vouloir le soutenir à l'élection présidentielle de 2017. "Etant membre du gouvernement, ayant été dans une équipe, lançant même un mouvement, il ne me l'a pas présenté comme pouvant être une candidature", s'est souvenu l'ex-Premier secrétaire du Parti socialiste. Et d'ajouter que son ancien ministre aurait cessé de l'encourager à briguer un second mandat afin de se lancer lui-même dans la course.
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