Terrible complot familial contre un couple de paisibles retraités du Gard ?
Les corps sans vie des deux retraités ont été découverts dans un véhicule situé à l'intérieur d'un hangar de leur propriété, mardi 18 mai.
Tout commence par une disparition inquiétante. Les gendarmes de la commune de Saint-Gilles, dans le Gard, reçoivent un coup de fil mardi 18 mai au matin. Un proche du couple de retraités s'inquiète qu'ils ne donnent aucun signe de vie. Et en fouillant la propriété, les gendarmes ont fait une découverte morbide.
Dans une voiture entreposée dans un hangar verrouillé par un cadenas, ils ont trouvé le corps sans vie du mari, 73 ans, et de sa femme, 69 ans. Cette dernière se trouvait dans le coffre du véhicule, tandis que l'homme gisait dans l'habitacle. Très vite, les enquêteurs ont tenté de récolter des preuves sur le site du mas agricole Saint-Antoine où s'est déroulé le drame.
Le cadenas du hangar
Les deux retraités auraient été tués l'un après l'autre, selon les premiers éléments de l'enquête. Les faits auraient été commis lundi 17 mai au soir. Les corps auraient été transportés dans la voiture, qui a ensuite été déplacée jusqu'au hangar. Et les gendarmes ont pu remonter jusqu'au suspect grâce au cadenas du hangar, rapporte France 3 Occitanie.
Le verrou avait été acheté le jour même du double meurtre. En retrouvant le magasin où l'achat avait été effectué, les enquêteurs ont pu identifier un suspect en visionnant les caméras de vidéo surveillance. Dans cette même vidéo, ils ont vu l'homme jeter un sac qui s'est avéré contenir la tenue du crime. Le système de surveillance du domaine a également donné de précieux indices aux gendarmes. Dans des enregistrements sonores, ils ont pu entendre une dispute éclater.
Placé en garde à vue mardi 18 mai, le principal suspect âgé de 53 ans a avoué le double assassinat. Il s'agit d'un membre de la famille par alliance. Alors que l'arme du crime, un gourdin, a été retrouvée, le mobile du crime reste flou. Un conflit familial et de voisinage pourrait être à l'origine du drame. "Il n'y a pas d'explication rationnelle à ces deux crimes", a expliqué le colonel Bertrand Michel, commandant de la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes. "Il y a eu une dispute, une de plus, mais on ne comprend pas encore comment un conflit de voisinage, qui dure depuis longtemps certes, peut basculer à ce point".
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