Roselyne Bachelot : ses nouvelles confidences choc sur son Covid
Roselyne Bachelot a accordé un entretien à Paris Match ce jeudi 20 mai. L'occasion pour elle de faire quelques confidences sur son Covid.
Elle a failli y rester. Le 17 mars dernier, Roselyne Bachelot recevait sa première dose du vaccin contre le coronavirus. Trois jours plus tard, c'est dans un tweet que la ministre de la Culture annonçait avoir été testée positive au Covid-19 à la suite de "symptômes respiratoires". Le 24 mars, elle a été admise à l'hôpital après que son état se soit dégradé, afin de recevoir un traitement "d'oxygénothérapie renforcée". Dans un entretien accordé à Paris Match ce jeudi 20 mai, Roselyne Bachelota fait quelques confidences sur son hospitalisation. "D'abord, je souhaiterais déclarer que nous avons des équipes soignantes extraordinaires", lance-t-elle avant de préciser : "Ensuite, il faut rester responsable. Je ne voudrais pas que ce pays se divise entre ceux qui ont subi le Covid et ceux qui sont passés à côté et qui seraient dans le déni". Elle revient également sur son quotidien, qui n'a pas été de tout repos. "Je n'écoutais rien. Je ne pouvais même pas lever mon téléphone jusqu'à mon oreille tellement j'étais KO", confie-t-elle avant de préciser : "Dès que j'ai commencé à aller mieux, je me suis mise à écouter de la musique. Je me souviens d'être tombée par hasard sur "J'arrive" de Jacques Brel sur mon lit d'hôpital. Après, je me suis passé en boucle la chanson de Muse "I belong to You", qui inclut un passage de "Samson et Dalila". Ce mélange du rock et du classique en fait un de mes airs fétiches", conclut la ministre de la Culture.
Elle a cru mourir. Le 12 mai dernier,Roselyne Bachelotétait l'invitée du 7-9 de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter. Interrogée sur la crise sanitaire, le déconfinement et le secteur culturel, elle avait profité de l'occasion pour glisser un mot au sujet de la forme grave du Covid-19 qui l'a touchée. "J'ai cru mourir. À un moment très précis, oui. On se dit que c'est le moment. Je suis quelqu'un qui essaye d'apprivoiser la mort au maximum, tous les soirs, je me dis que peut-être c'est le dernier soir...", a-t-elle confié. Alors qu'elle est aujourd'hui sortie d'affaires, la ministre de la Culture a toutefois évoqué les séquelles de la maladie dont elle souffre encore. "Je n'aime pas parler de ma santé mais j'ai un covid long. J'ai encore des difficultés à reprendre mon souffle", avoue-t-elle. Lors d'une précédente interview le 23 avril dernier, elle avait déjà eu une pensée pour les personnes qui, comme elle, ont eu une forme de covid long. "Les gens qui ont été touchés par la maladie, auxquels j'exprime ma solidarité, savent très bien que c'est une maladie qui dure plusieurs mois. C'est une sorte de sinusoïde : vous croyez que vous en êtes sortis, pendant 3, 4 jours, vous n'avez plus de signes, et tout d'un coup la maladie revient. Ça mettra plusieurs jours et parfois plusieurs mois", avait-elle affirmé.
Indochine, un concert test
Le 29 mai prochain, Indochine se produira à Bercy pour un concert qui servira de test. Il y a quelques jours, le Parisien indiquait que celui-ci coûterait 1,4 millions d'euros. Dans les colonnes du journal, Roselyne Bachelotavait alors indiqué : "Il en vaut la chandelle'. Il s'agit d'étudier ce qui va se passer sur le plan scientifique pour ensuite proposer les meilleurs protocoles sanitaires" avant d'ajouter : "Il y a tout un cheminement pour les autoriser parce que ce sont des recherches scientifiques avec des êtres humains. Ce n'est pas un moyen d'avancer l'ouverture, mais d'analyser in vivo la façon dont ça va se passer pour pouvoir proposer ensuite les meilleures protections possible". Ainsi, sera-t-elle présente ? "Je ne pense pas. Mon état de santé ne me le permet pas", a-t-elle avoué à Paris Match.
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