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Arts et People

"Je ne quitte plus ma maison" : Eddy Mitchell donne de rares nouvelles

A l'occasion d'un entretien pour nos confrères du Parisien, Eddy Mitchell s'est laissé aller à quelques confidences au sujet de son quotidien. Et une chose est sûre, il est toujours aussi cash. Le vendredi 4 novembre, Eddy Mitchell a sorti une bande-dessinée Des Lilas à Belleville, adaptée de son livre P'tit Claude. A l'occasion de la promotion de ce projet, le chanteur s'est confié à nos confrères du Parisien. Un entretien dans lequel il se dévoile et donne de ses nouvelles. S'il partage sa vie entre Paris et le sud de la France, l'artiste avoue ne plus apprécier de passer du temps dans la capitale : "Les lieux que j'aime, on ne peut pas s'y garer. Quand je suis à Paris, je reste dans ma maison. C'est un refuge, il n'y a pas de bruit, les gens sont réglo. Ça m'arrange. Moi, je peux faire le bruit que je veux. Je ne suis plus du tout un amoureux de Paris. Car je suis vraiment parisien et Paris ne correspond plus à ce que j'aime, je ne reconnais plus Paris." Quant à son avenir, l'artiste compte bien poursuivre sa carrière d'artiste. Aucune chance pour lui de prendre sa retraite : "J'ai un film qui va sortir en janvier, qui s'appelle Un petit miracle, de Sophie Boudre, avec entre autres Alice Pol, une fois de plus. L'histoire d'un Ehpad et d'une école qui ferme, dans la cambrousse. Quelqu'un à l'idée de mettre l'école à l'Ehpad", explique-t-il avant de se livrer sur son rôle : "Moi, je suis un ancien danseur de cabaret qui en a marre de la vie et se retrouve là. Je m'acoquine avec les enfants qui vont à l'école. C'est un très joli film. Sinon, j'ai un autre film en préparation avec Bruno Podalydès. Ça s'appelle Waouh ! Le tournage commence le mois prochain. J'y retrouve Sabine Azéma." Les confidences d'Eddy Mitchell sur son enfance Le cinéma fait donc partie de son avenir mais a eu une place très importante dans son passé, comme en témoigne son livre dans lequel il cite une quantité incroyable de longs-métrages : "C'est simple, le matin je faisais semblant d'aller à l'école et j'allais sur les grands boulevards, je cavalais comme une brute parce que les cinémas étaient ouverts à 10 heures du matin", confie-t-il, malicieux.Eddy Mitchell a toujours été un vrai passionné de cinéma : "Il y en avait un peu partout à Belleville. Les Tourelles, Télégraphe, le ciné Belleville, le théâtre de Belleville, Folies-Belleville... Il y en avait même un, le Florida, place des Pyrénées, qui avait un arbre au milieu. Ce n'était pas le plus sympa. Les spectateurs venaient avec leurs chiens. Ils pouvaient les laisser pisser pendant la séance". Le cinéma, une passion familiale Une passion qu'il tient de son papa : "Et puis, mon père, était aussi un passionné. Il travaillait aux ateliers de réparation de la RATP de nuit. Vers 13h15, il était rentré. Il venait me chercher à l'école et on allait au cinoche. Mais comme il ne savait pas que je séchais les cours pour y aller, il m'arrivait de voir deux fois le même film". Malheureusement, Eddy Mitchell ne prend plus de plaisir à aller au cinéma à Paris : "Ce qui me dérange, c'est qu'on veut péter plus haut que son c..., avec des travaux partout. Tout ça m'énerve beaucoup. Il faut préserver ce qui existe. À un moment, il était question de détruire les kiosques parce que c'était ringard. Mais c'est beau, c'est Paris. C'est Esmeralda, Notre Drame de Paris, qui fout la m..."

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