Procès du 13-Novembre : l'accusation pointe les failles du nouveau récit de Salah Abdeslam
La grande explication se poursuit, au procès des attentats du 13 novembre 2015. Mercredi 13 avril, Salah Abdeslam a donné sa version de la nuit des attaques. Il a assuré avoir renoncé à actionner son gilet explosif "par humanité". Jeudi 14 avril, il a été mis face à ses contradictions.
Avocats, victimes, magistrats, tous attendaient, jeudi 14 avril, d'en savoir plus, que Salah Abdeslam précise sa responsabilité dans les attentats. Dans le box, le dernier membre encore en vie des attaques du 13 novembre 2015 fait face à la Cour, qui tente de le pousser dans ses retranchements, notamment quand il affirme être entré dans un bar du 18e arrondissement, pour y commettre un attentat. Salah Abdeslam dit avoir renoncé à déclencher son gilet explosif, abandonné dans une poubelle.
Salah Abdeslam minimise sa responsabilité
L'accusation pointe des failles, des incohérences, voire des mensonges dans ce nouveau récit. Salah Abdeslam minimise sa responsabilité, se décrit comme un personnage soumis à son frère Brahim. Pendant 48 heures d'audience, il a tenté de convaincre la Cour qu'il n'était pas un tueur de sang-froid. Il s'adresse à la salle : "Trouvez la force de pardonner, de me donner la possibilité de retrouver ma famille". "Jamais !", s'écrie une victime.