Attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam, l'homme du procès, va-t-il parler ?
Le seul membre du commando terroriste du 13-Novembre encore vivant, Salah Abdeslam, sera dans le box des accusés mercredi 8 septembre pour le premier jour du procès. Restera-t-il mutique, comme lors de son procès en Belgique en 2018, ou acceptera-t-il de donner des informations ?
Salah Abdeslam sera présent dans le box des accusés pour la première journée du procès, mercredi 8 septembre. L'un des enjeux de ce procès est de lui faire livrer ses secrets. En février 2018, jugé à Bruxelles (Belgique) pour avoir participé à la fusillade qui a précédé son arrestation, il s'était contenté de quelques phrases. "Mon silence ne fait ni de moi un criminel, ni un coupable, c'est ma défense. Jugez-moi, je n'ai pas peur de vous. Je place ma confiance en Allah."
Un premier interrogatoire mi-novembre
Depuis cinq ans, l'accusé s'est muré dans le silence. Pourtant, de nombreuses questions sont sans réponse après l'enquête de police. A-t-il renoncé à se faire exploser ou sa ceinture était-elle défectueuse ? Les parties civiles ne se font pas d'illusion. Le premier interrogatoire de Salah Abdeslam aura lieu mi-novembre. "On ignore toujours s'il acceptera de parler ou s'il restera mutique, en tout cas pour ses coaccusés, certains de leurs avocats nous ont affirmés qu'ils comptaient s'expliquer et donner des informations", explique la journaliste Nathalie Perez mercredi midi, en direct du Palais de justice de Paris pour le 13 Heures de France 2.