Procès des attentats du 13-Novembre : Life for Paris "souhaite un procès digne même si c'est mal parti"
Olivier Laplaud, vice-président de l'association Life for Paris, et Carole Damiani, docteure en psychologie à l'Institut national d'aide aux victimes, sont invités sur franceinfo mercredi 9 septembre pour commenter le début du procès des attentats du 13-Novembre.
Des psychologues sont présents au procès des attentats du 13-Novembre, qui a commencé mercredi 9 septembre à Paris. "Le dispositif a été mis en place dès l'arrivée des parties civiles. En voyant le Palais de justice et le dispositif de sécurité, des personnes ont déjà dû être aidées à surmonter un premier malaise avant même l'entrée dans la cour d'assises", explique Carole Damiani, docteure en psychologie à l'Institut national d'aide aux victimes.
"Recherche de vérité"
Salah Abdeslam a soulevé "l'indignation et la colère. Certaines parties civiles sont sorties parce qu'il était important d'en parler et de faire une pause parce que c'était trop difficile à supporter", ajoute-t-elle sur franceinfo mercredi soir. "Il y a la réactivation de la souffrance pour les rescapés, du deuil pour les proches, mais c'est une étape importante pour comprendre ce qui s'est passé", conclut la directrice de l'association Paris Aide aux Victimes.
"Ce procès sert à redonner une vraie place aux victimes, leur donner la parole, qu'elles puissent s'adresser aux responsables de leurs malheurs. On en attend une recherche de vérité et la possibilité de clore le dernier chapitre de cette histoire et de continuer sa vie", affirme Olivier Laplaud, vice-président de l'association Life for Paris, qui "souhaite un procès digne même si c'est mal parti".