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Insolite et Faits divers

Procès des attentats du 13-Novembre : l'ancien président François Hollande attendu à la barre

Ce qu'il faut savoir Un témoignage sous haute sécurité. L'ancien président de la République François Hollande doit témoigner mercredi 10 novembre au procès des attentats du 13-Novembre. Il est cité comme témoin par l'association de victimes Life for Paris, partie civile. Son audition doit débuter à 12h30 devant la cour d'assises spéciale de Paris. Cité par Salah Abdeslam. Le principal accusé, seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, a justifié les attaques jihadistes en riposte à la politique étrangère de la France et de son président d'alors. "François Hollande savait les risques qu'il prenait en attaquant l'Etat islamique en Syrie", a-t-il avancé au sixième jour du procès. Et par les terroristes du Bataclan. A la fin de cinq semaines d'auditions de victimes, le nom de François Hollande a encore retenti, cette fois dans la bouche des jihadistes du Bataclan : un enregistreur laissé dans la salle de spectacle a capté toute l'attaque et notamment les revendications des assaillants. "Vous ne pouvez vous en prendre qu'à votre président François Hollande", a-t-on entendu plusieurs fois dans l'extrait de quelques minutes diffusé la cour le 28 octobre. Attendu par les parties civiles sur les responsabilités de l'Etat. Les parties civiles pourront, comme le ministère public et la défense, s'adresser à l'ancien président après sa déclaration spontanée. Pendant leurs dépositions, plusieurs d'entre elles ont exprimé leur besoin de réponses de la part des autorités, notamment sur l'incapacité à déjouer un attentat de grande ampleur en France alors que la menace était au plus haut. La défense sceptique sur la pertinence de son audition. Au début du procès, des avocats de la défense ont fait part de leurs doutes sur la pertinence de l'audition de l'ancien président et de son concours "à la manifestation de la vérité". L'association Life for Paris l'a fait citer "parce qu'il a été dans tous les temps" des attentats, explique son président Arthur Dénouveaux. Le soir du 13 novembre 2015, François Hollande assistait à la rencontre amicale France-Allemagne au Stade de France, quand un premier terroriste s'était fait exploser devant l'enceinte sportive, obligeant le chef de l'État à quitter précipitamment les lieux.

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