Prince Andrew accusé de viol : "ambiguës et inintelligibles", ses avocats se lâchent contre la plaignante
Alors que le prince Andrew est accusé de viol par Virginia Roberts et fait même l'objet d'une plainte, ses avocats tentent par tous les moyens de lui éviter un procès. Et pour cela, ils comptent bien décrédibiliser les propos de la plaignante.
Ils tentent le tout pour le tout. Depuis août dernier, le prince Andrew fait l'objet d'une plainte pour viol, déposée par Virginia Roberts à New York, pour des faits qui remontent au début des années 2000, lorsqu'elle avait 17 ans. A l'époque, la jeune femme était une victime de Jeffrey Epstein, milliardaire à la tête d'un vaste réseau de trafic sexuel, qui "prêtait" des jeunes femmes, souvent mineures, à ses amis. Dont le fils d'Elizabeth II selon les dires de cette mère de famille, aujourd'hui âgée de 38 ans. S'il clame son innocence, le duc d'York s'est entouré de nombreux avocats spécialisés dans les crimes sexuels pour éviter à tout prix un procès, et même, faire rejeter cette plainte qui selon lui est fondée sur un témoignage qui ne tient pas la route.
Ainsi, les avocats du prince Andrew ont qualifié les allégations de la plaignante de "au mieux ambiguës, au pire inintelligibles", rapporte le Daily Mail. Pourtant, depuis 2015, année où elle est sortie du silence pour dénoncer les abus dont elle a été victime, Virginia Roberts est toujours restée fidèle à sa version des faits. Ce que tentent par tous les moyens de remettre en cause les avocats du duc d'York. "Le refus de Giuffre d'inclure autre chose que les allégations les plus concluantes est déroutant étant donné sa tendance à divulguer aux médias les prétendus détails des mêmes allégations. inclus dans la plainte", ont-ils ainsi confié dans un communiqué, taclant la plaignante avec sa "tendance à changer son histoire", l'incitant "à garder les allégations de la plainte vagues, afin de ne s'engager sur aucun compte spécifique".
Une audience complète se tiendra le 4 janvier prochain
Si toutes les actions des avocats du prince Andrew ont jusque-là été rejetées par la justice de New York, laissant place à la tenue désormais inévitable d'un procès, les équipes du duc tentent d'étayer de nouveaux angles d'attaques, comme celui de l'âge du consentement. En effet, il sera fait valoir que, parce qu'elle avait dépassé l'âge du consentement à New York au moment des infractions présumées, Virginia Roberts devra prouver qu'elle a été forcée d'avoir des relations sexuelles avec lui contre son gré. Âgée de 17 ans à l'époque, âge de la majorité sexuelle dans l'état de New York, cet argument bancale est toutefois soutenu par une autre défense : celui du temps.
"Ces déterminations hautement subjectives sont de celles qui sont le plus susceptibles d'être entravées par le passage du temps, car les souvenirs s'estompent, de faux souvenirs sont créés et des témoins meurent ou deviennent indisponibles d'une autre manière", ont précisé les avocats du prince Andrew, qui rappellent que Virginia Roberts avait signé un accord avec Jeffrey Epstein, dans lequel elle s'était engagé à ne pas poursuivre le prince Andrew, dont des vidéos embarrassantes ont été dévoilées. Le milliardaire étant mort, cette défense est mise à mal, tandis qu'une audience complète se tiendra à New York le 4 janvier prochain, durant laquelle le juge Lewis Kaplan décidera s'il convient de classer l'affaire ou de l'autoriser à passer en jugement.
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