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Présidentielle : en meeting, Jean-Luc Mélenchon tente de reprendre la main à gauche

Jean-Luc Melenchon, candidat à la présidentielle du mouvement de gauche français La France Insoumise (LFI), lors d'un rassemblement à La Défense, à l'ouest de Paris, le 5 décembre 2021. Jean-Luc Mélenchon, candidat La France insoumise à l'élection présidentielle a rassemblé plusieurs milliers de partisans, dimanche, à l'Arche de la Défense, dans une pré-campagne marquée par le premier meeting d'Éric Zemmour, et l'investiture de Valérie Pécresse à droite samedi. Le candidat de La France insoumise (LFI) à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, s'est efforcé, dimanche 5 décembre, de reprendre la main en déplaçant le débat vers la gauche dans une pré-campagne marquée par l'investiture de Valérie Pécresse à droite et par le premier meeting d'Éric Zemmour. Le héraut de LFI, qui plafonne actuellement à 10 % dans les intentions de vote pour le scrutin d'avril 2022, a sonné la mobilisation devant quelque milliers de partisans réunis à l'Arche de la Défense, près de Paris, alors que commençait, à une trentaine de kilomètre de là, à Villepinte Seine-Saint-Denis), le premier meeting d'Éric Zemmour. "La France, ce n'est pas l'extrême droite, la France c'est la sécurité sociale, c'est la santé publique, c'est l'émancipation, c'est l'école, c'est la recherche, c'est le partage", a lancé Jean-Luc Mélenchon, qui, à 70 ans, brigue l'Élysée pour la troisième fois. "Le tableau est presque complet : les trois familles sont là les partisans du grand affolement (...), les partisans du grand démantèlement (...) et puis les partisans du grand changement", a dit le candidat LFI au lendemain de la désignation de Valérie Pécresse comme candidate LR à la présidentielle. "Elle a dit d'elle-même qu'elle était un tiers Thatcher, deux tiers Merkel, ce qui ne laisse pas grand chose de bon. Traduit en français, ça vous donne deux tiers Macron, un tiers Zemmour", a-t-il ajouté, évoquant la présidente de la région Île-de-France. Pas "impressionné" par Éric Zemmour Dans une campagne préemptée par la droite et l'extrême droite, le chef de file de LFI, qui assure ne pas être "impressionné" par Éric Zemmour, a installé officiellement dimanche le "parlement de l'Union populaire". Cet organe programmatique de 200 personnes est composé pour moitié d'"Insoumis" et pour l'autre "d'intellectuels, de syndicalistes, de créateurs, d'associatifs, de femmes et d'hommes qui apportent par leur vie quelque chose d'utile et profitable à la patrie", selon les mots du candidat. Parmi les membres de la structure figurent la femme de lettre Annie Ernaux, l'historien et écrivain Laurent Binet ou encore Jean-Marc Schiappa, le père de Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté au sein du gouvernement de Jean Castex. Une manière de susciter une union "par la base", alors que la gauche est affaiblie par l'émiettement des candidatures. Au terme d'un discours d'un peu plus d'une heure, Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention par un clin d'oeil à Éric Zemmour en lançant "Vive la République, vive la France, mais surtout vive la République !", en réponse au "Vive la République, mais surtout vive la France" de l'essayiste d'extrême droite dans sa vidéo de candidature dévoilée mardi. Avec Reuters

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