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Présidentielle 2022 : l'élection est-elle menacée à cause du Covid ?

L'élection présidentielle pourra-t-elle se tenir les 10 et 24 avril prochains ? C'est une question qui revient souvent depuis la nouvelle flambée de l'épidémie de Covid-19. Mais en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a assuré que les dates prévues initialement seraient bien conservées. C'est un débat qui prend de la place avec la reprise épidémiqueactuelle. Faut-il repousser la date du scrutin de la prochaine élection présidentielle, prévu en avril prochain ? L'exécutif tend à vouloir conserver les dates actuelles, comme l'aurait affirméEmmanuel Macron lors du Conseil des ministres qui s'est tenu ce mercredi 22 décembre. "Il a indiqué très clairement que les échéances démocratiques de notre pays seraient maintenues, parce qu'il en va de la vie démocratique de notre pays. (...) Les échéances démocratiques seront évidemment maintenues", a rapporté Gabriel Attal, durant le traditionnel point presse organisé à l'issue de la réunion. "Maintenant, il peut y avoir, évidemment, un travail sur l'organisation de l'élection", a toutefois ajouté le porte-parole du gouvernement, avant de préciser : "Mais comme nous l'avons fait à chacune des élections qui se sont tenues dans notre pays - aux élections régionales, aux élections départementales, aux élections municipales. Et donc, c'est dans ce contexte-là qu'il peut y avoir des échanges".Gabriel Attalfait ici allusion à la demande de Gérald Darmanin. En effet, le ministre de l'Intérieur a sollicité le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, pour un entretien en janvier. Pas de scénario dans la Constitution pour décaler le scrutin Dès mardi sur France 2, Gabriel Attal s'était déjà exprimé sur le sujet, et avait écarté cette hypothèse en affirmant qu'elle n'était "ni sur la table, ni en dessous de la table, ni dans le placard à côté de la table". Une métaphore que le porte-parole du gouvernement n'avait pas hésité à réutiliser ce mercredi. Il est cependant à noter qu'en cas de volonté du gouvernement de changer les dates du scrutin, la Constitution ne prévoit a priori pas de scénario pouvant permettre de les décaler. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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