Présidentielle 2022 : puis-je aller voter si j'ai le Covid ?
Le 10 avril prochain aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle 2022. Mais dans le même temps l'épidémie de Covid-19 repart à la hausse. Alors sera-t-il possible pour les personnes infectées par le virus d'aller voter ? Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a donné la réponse ce mercredi 30 mars.
Alors que l'élection présidentielle puis les élections législatives arrivent à grand pas, et que lescas de Covid-19 repartent à la hausse, le gouvernement doit parvenir à concilier sécurité sanitaire et démocratie. Lors de l'habituel point-presse d'après Conseil des ministres ce mercredi 30 mars, le porte-parole Gabriel Attala rappelé que "voter est un droit constitutionnel", et "il ne peut pas y avoir d'entrave au fait de participer aux élections."
Ainsi, il a confirmé que les Français positifs au Covid-19 au moment duscrutin des 10 et 24 avril"pourront aller voter". Le porte-parole du gouvernement a appelé les électeurs qui iront voter pour la présidentielle à "la responsabilité individuelle" face à la situation sanitaire et a recommandé aux personnes contaminés de "porter un masque". "Pour des personnes qui seraient contaminées par la Covid dans les jours précédant le vote, elles pourront aller voter. Évidemment nous leur recommandons, nous leur demandons de porter un masque pour cela", a-t-il précisé, demandant aussi de se laver les mains.
Pas de pass ou de test exigé à l'entrée des bureaux de vote
Dans un communiqué publié par le ministère de l'Intérieur, le masque sera aussi recommandé pour les personnes immunodéprimées, âgées, malades chroniques ou fragiles, les personnes symptomatiques et les cas contacts à risque. Lors de son point-presse, Gabriel Attal a toutefois confirmé qu' "il n'y aura pas de pass sanitaire, de pass vaccinal ou de test exigé pour les personnes pour aller voter à l'entrée des bureaux de vote".
Depuis plusieurs jours, le pays fait face à un rebond des contaminations de Covid-19, qui "doit nous appeler à être vigilants", a prévenu Gabriel Attal. "Mais l'indicateur clé c'est la tension hospitalière. Elle reste soutenable. Moins de patients en soins critiques que la semaine dernière et selon les projections, cela devrait baisser", a-t-il cependant nuancé.
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités