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Présidentielle 2022 : Christiane Taubira acceptera "le verdict" de la Primaire populaire

L'ancienne ministre française de la Justice Christiane Taubira visite une ferme, le 6 janvier 2022, à Saverdun, dans le département de l'Ariège, dans le sud de la France. La candidate "envisagée" à l'élection présidentielle Christiane Taubira a annoncé, dimanche, qu'elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire, une initiative citoyenne prévue du 27 au 30 janvier dont elle acceptera "le verdict". Christiane Taubira, qui a "envisagé" d'être candidate à l'élection présidentielle en décembre dernier, a annoncé, dimanche 9 janvier, qu'elle respectera "le verdict de la Primaire populaire – une initiative citoyenne prévue fin janvier censée désigner un candidat commun à gauche. "J'accepte le risque de la démocratie. J'accepterai le verdict de la Primaire populaire", "dernière chance d'une union possible de la gauche", a déclaré l'ancienne ministre de François Hollande depuis un marché de Bondy (Seine-Saint-Denis). Après avoir envisagé une primaire où s'engagent les candidats, le collectif de la Primaire populaire a changé de pied face au refus de plusieurs candidats, en prévoyant une "investiture populaire", un vote de ses plusieurs centaines de milliers d'inscrits sur internet. >> À lire : Forte de sa dynamique, la primaire populaire espère toujours rassembler la gauche "C'est la plus belle des légitimités", a estimé Christiane Taubira, une figure prestigieuse auprès de certains électeurs, mais dont l'entrée dans l'arène en décembre n'a pour l'heure pas suscité de percée dans les sondages. "J'invite les autres candidats de gauche et écologistes à en faire autant", c'est-à-dire accepter le "verdict", a-t-elle dit. "Il n'y a rien à craindre des électeurs de la Primaire populaire, qui sont épris de toutes les justices", a-t-elle ajouté, insistant : "Nous avons donc à accepter ce risque, pour ma part je l'accepte". Anne Hidalgo "prend acte" du refus de la primaire qu'elle a proposée De son côté, Anne Hidalgo "prend acte" des refus face à sa proposition de primaire plus classique, avec "un débat à la loyale, un vote à la loyale". Samedi, après s'être recueillie devant la tombe de l'ancien président François Mitterrand (1981-1995) à Jarnac (Charente), la socialiste a reconnu l'échec "pour l'instant" de sa proposition, pointant en particulier le refus de Yannick Jadot – auquel s'ajoutent Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg et Fabien Roussel. "Je ne dis pas 'c'est fini aujourd'hui'", a-t-elle complété dimanche sur Cnews et Europe 1, en évoquant la Primaire populaire : "Le 15 janvier nous verrons qui souhaiterait participer ou pas". La gauche est fragmentée en cinq candidatures principales, et aucune d'entre elles n'est en mesure de rivaliser dans les sondages avec la droite, l'extrême droite et Emmanuel Macron. Par sa déclaration de dimanche, Christiane Taubira appelle les "citoyens qui veulent le changement à se bouger pour mettre un coup de pied aux fesses de ceux" qui refusent l'union, en s'inscrivant au vote de fin janvier, a expliqué son entourage à l'AFP. Avec AFP

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