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Pourquoi la bourse n’est plus la voie royale pour les entreprises qui veulent se développer

Les affaires continuent malgré la crise. En l’espace d’une journée, Qonto et Back Market, deux petites entreprises françaises des nouvelles technologies, ont levé des centaines de millions d’euros auprès d’investisseurs. Elles pèsent désormais chacune entre quatre et cinq milliards d’euros de capital. Qonto est spécialiste des moyens de paiement dédié aux entreprises et Back Market est un site spécialisé dans la revente d’objets électroniques reconditionnés. Deux secteurs qui n’ont rien à voir mais dont l’avenir intéresse les financeurs. Mardi 11 janvier, Qonto a levé plus de 480 millions d’euros, Back Market 450 millions d’euros. Les investisseurs viennent d’horizons divers mais il y a beaucoup d’étrangers. Si le fonds français Eurazeo est pratiquement toujours de la partie, les jeunes pousses françaises voient affluer l’argent américain et chinois. C’est ce que l’on appelle le capital-risque. Et en la matière, la France suit le rythme européen. Le montant des investissements de ce type a pratiquement triplé depuis 2015. L’année dernière, les start-up françaises ont levé cinq milliards d’euros malgré la crise, aux États-Unis on est monté à 140 milliards. Et le mouvement s’accélère en France. Jeunes "licornes" Les licornes sont de jeunes entreprises non cotées en bourse et valorisée plus d’un milliard de dollars, environ 880 millions d’euros. Il y en a 24 aujourd’hui en France. Elles n’étaient que trois en 2017. Avant Back Market spécialisé dans la revente d’objets électroniques reconditionnés, il y eu l’année dernière ManoMano spécialisée, elle, dans le bricolage et le jardinage. Visiblement des activités d’avenir aux yeux des investisseurs.

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