Pierre Ménès : Alice Belaïdi assure avoir été traitée de "sale bougnoule" et de "salope" par le journaliste
Après Marie Portolano, c'est au tour d'Alice Belaïdi de monter au créneau contre Pierre Ménès, en dénonçant les attaques sexistes et racistes dont elle a été victime de la part du consultant sportif.
Les témoignages se multiplient à l'encontre de Pierre Ménès. Accusé d'agression sexuelle de la part de Marie Portolano dans une séquence coupée du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, voilà que le consultant sportif de Canal+ fait depuis plusieurs jours l'objet d'autres accusations accablantes. Après le témoignage de Marion Aydalot dans Closer, qui confiait que celui-ci avait ruiné sa carrière après qu'elle ait refusé ses avances, c'est au tour de Alice Belaïdi de dénoncer les agissements de Pierre Ménès à son égard. Notamment les insultes sexistes et racistes qu'il a proféré contre elle.
"Moi aussi, j'ai été victime de 'sale bougnoule', 'salope' de la part de ce mec-là", a ainsi confié la comédienne qui a joué dans de nombreuses productions Canal+, au micro d'Europe 1 lundi 5 avril. "Je me dis, heureusement que la parole est enfin libérée pour nous les femmes et que ces mecs-là tombent. Ça suffit. #MeToo, ça ne peut que nous toucher, hommes et femmes. Beaucoup de mes potes hommes sont contents que ça sorte aussi parce qu'ils en ont marre d'être associés à ces mecs-là", a-t-elle ajouté, tandis que Pierre Ménès lui, continue d'être soutenu et protégé par sa chaîne malgré les accusations, notamment d'homophobie.
Pierre Ménès visé par une plainte pour agression sexuelle
Si certaines ont longtemps gardé le silence vis-à-vis des agissements de Pierre Ménès, il se trouve qu'en 2018, une plainte pour agression sexuelle a été déposée par une vendeuse d'un magasin des Champs-Élysées. "On m'avait prévenue de faire attention quand Pierre Ménès arrivait à notre étage. Il s'appuyait sur notre épaule, nous tenait par le bras, par la taille... Et puis il avait toujours des remarques sur nos tenues. On le vivait hyper mal", a-t-elle confié à Mediapart qui a exhumé cette plainte, classée sans suite, mais qui a valu au consultant de Canal+ un rappel de la loi.
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