"On se demande ce que Sarkozy a fait de son karcher" : Philippe Chevallier se lâche sur la politique
Philippe Chevallier a tapé de poing sur la table. L'humoriste a clairement dévoilé sa façon de penser quant à ces prochaines élections présidentielles, sur le plateau de CNews. Et on ne peut pas dire qu'il ait été très tendre avec un certaine Nicolas Sarkozy.
Décidément, ces élections présidentielles font bouger les lignes.Philippe Chevallier, qui n'a plus voté depuis 1981, selon ses dires, est prêt à remettre un bulletin dans les urnes ! En effet, depuis quelques semaines, l'humoriste refait parler de lui, cette fois-ci non pas pour des pièces de théâtre ou des films mais bel et bien pour ses opinions politiques. Ainsi, le 18 octobre dernier, il assurait à Jordan De Luxe qu'il était prêt à voter pour Marine Le Pen. Le lendemain, le comédien était l'invité de Pascal Praud dans l'Heure des pros. L'occasion pour lui de clarifier sa position.
En effet, l'humoriste mise notamment sur une alliance entre Marine Le Pen et Eric Zemmour : ils "uniront leurs forces tous les deux" pour "sortir de cette ornière un peu pesante, difficile et délicate, qui est celle de cette gauche bien-pensante", a-t-il confié sur CNews. Mais s'il y en a un que Philippe Chevallier ne peut plus supporter c'est bien Nicolas Sarkozy. "Quand j'entends Monsieur Sarkozy nous dire : 'l'immigration elle va commencer dans quelques années, pour l'instant, il n'y a rien eu', je trouve ça un peu bizarre. Et puis on se demande aussi ce qu'il a fait de son karcher, Monsieur Sarkozy, parce que la délinquance, les mafias en tout genre", scande-t-il sur le plateau.
Philippe Chevallier : "On peut être de droite et ne pas dire les étrangers dehors"
Selon lui,Marine Le Pen est donc toujours la mieux placée pour régler cette question sur l'immigration, qui a souvent été oubliée par les politiques, selon l'acteur : "On peut être de droite et ne pas dire les étrangers dehors. Simplement dire qu'il y a eu une immigration pléthorique pendant des années, c'est vrai, dire qu'il y a eu une problématique de l'immigration qui n'a jamais été traitée, on a mis la poussière sous le tapis, c'est vrai aussi". Lui qui "estime qu'un artiste n'a pas à s'engager", vient tout de même de taper un grand coup sur la table.
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités