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Arts et People

Olivier Véran : salaire confortable, matelas orthopédique, burn-out… ses confidences sans filtre

C'est sans filtre qu'Olivier Véran s'est confié à nos confrères du Parisien, à l'occasion de la sortie de son livre. L'ancien ministre de la Santé évoque son salaire mais aussi son burn-out. Il veut donner sa version.Olivier Véranpublie un ouvrage baptisé Par-delà les vagues, dans lequel il traite sa gestion de la crise sanitaire. A l'occasion d'un entretien pour nos confrères du Parisien,l'ancien ministre de la Santés'est confié sur son métier. Et une chose est sûre, l'actuel porte-parole du gouvernement répond sans filtre. Au sujet de son salaire et de son train de vie, Olivier Véran révèle : "Ce livre a vocation à ne rien cacher, y compris ce qui relève de l'intime. Pendant deux ans, j'ai vécu dans mon appartement de fonction, oui, à trente mètres de mon bureau au même étage. Pratique vu la période !", explique-t-il. L'ancien ministre de la Santé poursuit : "Un appart dans son jus, avec un lit à matelas orthopédique qui grince, des années 1980. Et une équipe aux petits soins. Comme tout ministre, je paye mes factures, un loyer au ministère, et je gagne 6500 euros nets par mois après impôt". Dans cet entretien, Olivier Véran se confie aussi sur ses fragilités. Et notamment, le stress de sa fonction qui lui a causé pas mal de soucis : "J'ai touché du doigt le burn-out, je crois. Un matin, vers la fin de la première vague, entre un Conseil de défense et un Conseil des ministres, dans le parc de l'Élysée". Olivier Véran : "À l'époque, je dormais trois heures par nuit, je sautais plein de repas, le stress était permanent" Olivier Véran décrit alors ce qu'il ressent à ce moment-là : "J'ai eu des vertiges, de profondes nausées, les jambes qui flagellent. À l'époque, je dormais trois heures par nuit, je sautais plein de repas, le stress était permanent. Puis j'ai regardé les arbres, j'ai soufflé et c'est reparti sur le coup. Ensuite, je me suis mis à la méditation, cela m'a beaucoup aidé". Ce n'est pas le seul épisode qui l'aura marqué. En effet, les bureaux d'Olivier Véran avaient été perquisitionnés par la police : "'Toc-toc'. Il est 6 heures du matin. Bonjour, c'est la police. » Vous imaginez ? Tout d'un coup, alors que je m'étais couché à 2 heures du matin, et qu'on venait de prononcer la veille l'état d'urgence sanitaire, 18 magistrats et policiers avec des brassards qui débarquent dans mon salon. Ils ont ouvert mes placards, fouillé mon téléphone et mon ordinateur. Jusqu'à commenter les séries télé que je regardais. Normal que la justice travaille, pas anormal de vivre ce viol de mon intimité comme un truc violent".

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