Nicolas Sarkozy se lâche : son imitation surprise de François Hollande fait sensation
En déplacement à Cognac ce jeudi 7 octobre à l'occasion d'une conférence sur la démographie à l'invitation de l'Union patronale de la Charente, l'ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, a créé la surprise en se lançant dans une imitation de son successeur, François Hollande.
C'est une séquence qui a beaucoup fait rire. Jeudi 7 octobre, l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, donnait une conférence sur la démographie à l'invitation de l'Union patronale de la Charente à Cognac. Évoquant notamment le sujet du nucléaire, thème sur lequel il a souvent été en désaccord avec son successeur, François Hollande, l'homme d'État a créé la surprise en s'autorisant une petite séance imitation.
"Quand Monsieur Hollande a décidé la fermeture de Fessenheim, centrale nucléaire qui fournit 80% de l'électricité de l'Alsace", a commencé l'ex-président, "je me suis demandé si par hasard, il n'y avait pas un risque de tsunami sur le Rhin", a-t-il poursuivi sur le ton de son homologue socialiste. Sous les rires de l'audience, Nicolas Sarkozy a alors continué : "On peut être pour ou contre l'énergie nucléaire, on peut débattre, mais on ne peut pas en débattre en racontant des sornettes. Le grand accident nucléaire, c'est Tchernobyl et la faillite de Tchernobyl, c'est la faillite du système communiste, soviétique, c'est pas le nucléaire. C'est ça, la vérité."
"La vision que j'aie de la France, ce n'est certainement pas qu'on couvre la France d'éoliennes"
"Le nucléaire ne produit aucun gaz à effet de serre et la vision que j'aie de la France, ce n'est certainement pas qu'on couvre la France d'éoliennes", a conclu l'ancien président. Pour rappel, Nicolas Sarkozy s'est toujours opposé à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermeture qui figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande. Les deux réacteurs ont respectivement été mis à l'arrêt le 22 février et le 30 juin 2020 et seront démantelés complètement dans les prochaines années. À noter que la fermeture initiée par l'ex-chef de l'État devrait faire disparaître plus de 2.000 emplois locaux.
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