Nicolas Sarkozy condamné à une peine de prison ferme

Le verdict est tombé, Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de corruption et de trafic d'influence ce lundi 1er mars, pour l'affaire dite "des écoutes". Il va devoir passer par la case prison. Ce lundi 1er mars, Nicolas Sarkozy avait rendez-vous devant le tribunal afin de recevoir le verdict final de l'affaire dite des "écoutes". Pour rappel, l'ancien président de la République était accusé de trafic d'influence et de corruption depuis 2014, deux ans après son départ de l'Elysée, suite à des interceptions téléphoniques entre l'homme politique et son avocat Thierry Herzog. Des faits pour lesquelsle mari de Carla Brunia été reconnu coupable ce lundi par la chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Il a ainsi écopé de trois ans d'emprisonnement, dont un ferme. Le tribunal a estimé qu'un "pacte de corruption" avait bien été conclu entre l'ex-président, Me Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, qui ont eux aussi été condamnés à la même sentence. Il a été rappelé par la présidente de l'audience que les faits commis sont d'une "particulière gravité ayant été commis par un ancien président de la République" : "Il s'est servi de son statut et de ses relations politiques et diplomatiques pour gratifier un magistrat ayant servi ses intérêts personnels", a-t-elle également justifié. Présent dans la salle, Nicolas Sarkozy n'a laissé transparaître aucune réaction et a quitté les lieux sans faire de déclaration. A noter qu'il s'agit de la première condamnation à de la prison ferme de l'histoire de la Ve République. Nicolas Sarkozy au coeur d'un autre procès Si cette décision judiciaire ne risque pas de favoriser un éventuel retour en politique pour les présidentielles 2022,  l'homme de droite de 66 ans n'en a pas fini avec la justice. En effet il va encore devoir se rendre devant la cour le 17 mars prochain, cette fois-ci pour l'ouverture du procès de l'affaire Bygmalion, autour du financement de sa campagne présidentielle en 2012. Il est accusé de financement illégal et de dépassement du plafond autorisé des dépenses. Il n'est cependant pas poursuivi pour faux et usage de faux, escroquerie et abus de confiance, contrairement aux autres prévenus. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités