Prison ferme pour Nicolas Sarkozy : ces vieux tweets embarrassants qui refont surface
Ce lundi 1er mars, Nicolas Sarkozy a été condamné à de la prison ferme après avoir été reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes". Alors qu'il va bénéficier d'un aménagement de sa peine, l'ancien président n'a pas toujours été pour cette mesure.
Ce sont des tweets qu'il doit désormais regretter. Ce lundi 1er mars, le verdict final de l'affaire "des écoutes" a été rendu par la chambre correctionnelle du tribunal de Paris. L'ancien président Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et trafic d'influence au même titre que Me Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert. Tous les trois ont écopé d'une peine de trois ans de prison dont un an ferme. Une peine qui est aménageable, et qui sera certainement convertie à de la détention à domicile avec le port d'un bracelet électronique comme indiqué dans le délibéré du tribunal : "Il convient d'aménager la partie ferme de la peine ab initio sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique eu égard à sa situation actuelle". De quoi faire les bons comptes du mari de Nicolas Sarkozy, lui qui n'a pas toujours été favorable à l'aménagement des peines.
En effet l'homme politique, se voit aujourd'hui rattrapé par d'anciens tweets pour le moins embarrassants. Comme relevé dans l'émission Quotidien de ce lundi 1er mars, Nicolas Sarkozy s'était prononcé en 2012 et en 2015, dans une série de tweets contre l'aménagement des peines supérieures à 6 mois : "Je souhaite qu'il n'y ait pas de mesures d'aménagement de peine pour les peines supérieures à 6 mois" écrivait-il ou encore "Il faut que les peines soient exécutées. La non-exécution des peines, c'est l'impunité." Un avis très tranché alors qu'il va lui-même pouvoir bénéficier de cette mesure prévue par la loi française.
Carla Bruni apporte son soutien à son mari
Nicolas Sarkozy a déjà annoncé qu'il comptait faire appel de la sentence décidée par le tribunal. Il peut compter surle soutien de son épouse Carla Bruni qui a réagi au jugement du père de sa fille Giulia avec émotion: "Quel acharnement insensé mon amour @nicolassarkozy .... le combat continue, la vérité fera jour #injustice" a-t-elle écrit en légende d'une photo où elle apparaît complice au côté de son mari, publiée sur Instagram. L'ancien chef de l'Etat va encore avoir besoin de soutien puisqu'il a encore rendez-vous avec la justice le 17 mars prochain, cette fois-ci dans le cadre du procès de l'affaire Bygmalion.
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