Affaire Bygmalion : un an de prison dont un ferme requis à l'encontre de Nicolas Sarkozy
Le réquisitoire a été prononcé jeudi 17 juin à l'issue du procès Bygmalion à l'encontre de Nicolas Sarkozy, qui était jugé depuis un mois pour financement illégal de campagne électorale. Les procureurs ont requis un an de prison dont six mois ferme.
"Au terme d'un long et virulent réquisitoire à deux voix, les procureurs ont requis ce soir une peine d'un an d'emprisonnement dont six mois fermes, et 3 750 euros d'amende à l'encontre de Nicolas Sarkozy, qui était absent de son procès", explique le journaliste Josselin Debraux pour le 19/20 de France 3, jeudi 17 juin. L'ancien président de la République est accusé de financement illégal de campagne électorale, concernant la campagne présidentielle de 2012. A ce moment-là, il était président, et son comportement se devait d'être "exemplaire" selon les magistrats, qui ont évoqué "la totale désinvolture" de l'ancien chef de l'Etat dans sa gestion de la campagne.
De 18 mois à quatre ans de prison avec sursis pour ses coprévenus
Nicolas Sarkozy était pourtant venu se défendre devant le tribunal, arguant qu'il "ignorait tout de cette double comptabilité frauduleuse", concernant les fausses factures faites à l'entreprise Bygmalion. De 18 mois à quatre ans de prison avec sursis ont par ailleurs été requis contre les 13 coprévenus de Nicolas Sarkozy.