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Arts et People

Nicola Sirkis : ses confidences sur son rapport à la drogue

Dans les colonnes de Paris Match, Nicola Sirkis est revenu sur son rapport à la drogue, elle qui a été à l'origine du décès de son frère, Stéphane, mort en 1999 d'une hépatite C. Le 30 septembre 2021, Rafaëlle Hirsch-Doran publiait une œuvre phare, intitulée simplement Indochine, dans laquelle elle a retracé la vie du groupe mythiquegrâce notamment à des archives personnelles. Les fans peuvent alors découvrir des brouillons de paroles, des recherches graphiques pour les pochettes d'albums ou encore des dessins de costumes. Autant de précieuses informations sur le groupe qui est passé par différentes épreuves. En effet, le 27 février 1999, Nicola Sirkis perd son frère, Stéphane, à l'âge de 39 ans.L'artiste décédera d'une hépatite C, contractée notamment en raison de ses addictions. Une mort qui brisera la vie de Nicola Sirkis. Encore aujourd'hui, le chanteur reste marqué par ce décès. Il expliquait récemment au Figaro que la disparition de son frère a ébranlé toutes ses croyances : "Pour moi, Dieu est mort. Récemment, j'ai lu cette phrase incroyable d'une femme qui a témoigné au Bataclan : 'L'au-delà n'existe pas. Le Paradis, c'était ici et vous avez tout foutu en l'air'. Elle a tout résumé en une phrase, tout ce que j'ai vécu dans ma jeunesse judéochrétienne. Il faut s'inventer son propre Paradis. Il ne faut pas croire à l'Autre, ni aux Autres. Je sais que la mort ne prévient pas et peut advenir en quelques secondes. Donc j'essaye de ne pas perdre de temps, de m'occuper de ma vie d'abord, de vivre au présent", confiait-il. Nicola Sirkis : "On les a très vite vus arriver les marchands de mort" Ainsi, Nicola Sirkis a également un rapport très particulier avec la drogue, qui a été à l'origine du décès de son frère, comme il l'explique dans Paris Match : "Ca ne m'a jamais intéressé", explique-t-il, avant de poursuivre : "Le fait de pouvoir mieux écrire dans un état second, j'ai toujours trouvé ça ridicule. On les a très vite vus arriver les marchands de mort qui s'enrichissent sur la vie des plus fragiles. Et puis je n'aime pas être saoul, je n'aime pas l'effet de drogue. La cocaïne ou l'héroïne, ça ne rend sûr de soi que lorsqu'on en prend. Et si on en prend tout le temps, on meurt. Je fui tous ces gens-là". Des confessions émouvantes qui font clairement écho à son passé. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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